Un écho dans le Kinadarena, Robert-Diochon vide, la patinoire de l'Île Lacroix déserte. Des lieux qui parlent aux Rouennais et à leur première syllabe prononcée, évoquent la foule, la fête, les cris. Bref : la vie.
Cette vie que seul le sport peut instaurer dans un stade, une salle ou autour d'une piste. Et puis, il y a ces vestiaires, les couloirs de Mermoz, Lozai et Billard qui n'offrent plus aujourd'hui en y entrant, que l'odeur du détergent, loin de ce parfum si caractéristique, qui, en un instant, vous fait remonter des souvenirs.
Depuis jeudi dernier 12 mars…
Depuis jeudi dernier 12 mars, la France a vu l'intégralité de ses fédérations sportives baisser le rideau sur leurs épreuves.
Depuis jeudi dernier 12 mars, c'est un des poumons de notre société qui a été mis à l'arrêt, pour une durée indéterminée. Depuis jeudi dernier 12 mars, les lieux de vie par excellence que sont les lieux de sport sont à l'abandon.
Depuis jeudi dernier 12 mars, les crampons sont cirés, les baskets délacés, les sacs posés, les ballons en train de dégonfler dans les réserves, les maillots pliés, rangés. Comme si les grandes vacances étaient déjà là. Mais il n'en n'est rien. Car, depuis jeudi dernier 12 mars, on ne joue plus à rien, nulle part dans notre pays. Et c'est immensément triste, un monde qui ne joue plus.
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