"Avant la crise, on était aux alentours de 1,4%" de prévision de croissance "sur l'ensemble du continent. On pense qu'on va avoir un impact entre 2 et 2,5%" sur cette croissance, a-t-il dit sur BFM Business.
Le commissaire européen a estimé que "bien entendu" les pays européens pourraient s'affranchir momentanément des règles du pacte de stabilité européen pour faire face à la crise, comme le prévoient les textes européens.
"On va respecter strictement le pacte qui permet dans cas de force majeure (...) de s'extraire des règles", a-t-il indiqué.
Interrogé sur l'opportunité d'un plan de relance européen, M. Breton a estimé qu'il était "beaucoup trop tôt pour en parler" dans les détails mais laissé entendre qu'il est probable qu'il y en aura un le moment venu.
Les décisions seront prises "en fonction de ce qu'on verra sur l'impact réelle sur l'économie", a-t-il dit.
"A partir du moment où on est en récession généralement, il y a des plans de relance", a-t-il dit.
Le commissaire européen a aussi estimé que la crise relancerait probablement les réflexions sur des instruments de "mutualisation" de la dette des pays européens.
"J'ai beaucoup réfléchi en son temps à des produits non conventionnels pour essayer de mutualiser les dettes", a-t-il expliqué, "peut-être faudra-t-il y revenir".
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