Le sélectionneur des Bleus l'avait annoncé lors de sa prise de fonction: "On essaie de construire une équipe pour le temps. On a compté qu'il y avait trente-six matches entre la fin de la dernière Coupe du monde et le début de la prochaine. C'est peu pour monter en compétences et +caper+ les joueurs."
Il en a rajouté une couche après le Crunch et l'éclatant succès du Stade de France. "Une sélection, ce n'est pas un cadeau. On n'est pas un comité d'entreprise qui offre des cadeaux et des repas de Noël", avait-il alors assuré.
Résultat, comme prévu, Galthié va s'appuyer sur quatorze des quinze héros qui ont dominé les vice-champions du monde. A une exception près, donc. "Il n'y avait aucune raison de modifier la composition d'équipe", a-t-il sobrement commenté.
Le jeune centre de Montpellier, qui était entré en jeu en toute fin de match devant le XV de la Rose, remplace l'habituel titulaire Virimi Vakatawa, qui ne s'est pas remis d'une blessure au triceps.
Indiscutable chez les moins de 20 ans champions du monde en 2018 et en 2019, dont il était même le capitaine lors du dernier sacre, Vincent retrouvera quatre de ses coéquipiers en club sous le maillot bleu: le deuxième ligne Paul Willemse, l'arrière Anthony Bouthier et le pilier Mohamed Haouas.
"C'est un joueur qui a un parcours parfait. Il est passé par toutes les équipes de France, notamment la génération championne du monde, dont il était le capitaine l'an dernier. Il était présent sur quasiment toutes les feuilles de match avec Montpellier, il était performant en match mais aussi avec nous à l'entraînement", a expliqué Galthié.
Six avants sur le banc
"On attend de lui qu'il soit lui-même, avec ses points forts, sa maturité mais aussi sa jeunesse. C'est un centre polyvalent, premier ou deuxième, capable d'être régulateur ou accélérateur. Il s'adapte facilement à son partenaire et à son demi d'ouverture. C'est un joueur de ligne et on s'attend juste à ce qu'il nous sorte une performance à la hauteur de ce qu'il nous montre habituellement", a-t-il poursuivi.
Même son de cloche du côté du manager des Bleus Raphaël Ibanez, qui a loué "son adaptation au sein de l'équipe avec une facilité déconcertante et une maturité incroyable".
"Avoir des joueurs de cet âge-là, capables de partager une vision du rugby, c'est un atout supplémentaire et c'est ça qu'on recherche au sein de l'équipe", a confié le manager de l'équipe de France.
Pour le reste, ce sera du classique donc avec le capitaine Charles Ollivon (26 ans, 12 sélections) et une charnière 100% toulousaine, formée par Antoine Dupont (23 ans, 21 sélections) au poste de demi de mêlée et Romain Ntamack (20 ans, 13 sélections) à l'ouverture.
Dans les lignes arrières, le Racingman Teddy Thomas et le Rochelais Vincent Rattez, auteur d'un essai et d'une 'passe décisive' contre l'Angleterre, encadrent le capitaine de la défense Gaël Fickou (25 ans, 52 sélections) et le néophyte Arthur Vincent.
Sur le banc, le staff des Bleus a décidé de retenir six avants et seulement deux trois-quarts, misant notamment sur la polyvalence en cas de pépins derrière.
"Deux secondes lignes avec un profil plus hybride du côté de Boris Palu, qui permet de couvrir quatre postes et Romain Taofifenua, qui est un pur droitier, même s'il peut jouer à gauche... On a densifié notre banc de touche", a expliqué Galthié, qui n'a pas oublié la piètre performance du banc français contre l'Angleterre.
L'Italie, dominée 42-0 par le pays de Galles lors de la 1re journée, est prévenue.
Le XV de départ: Bouthier - Thomas, A. Vincent, Fickou, Rattez - (o) Ntamack, (m) Dupont - Ollivon (cap), Alldritt, Cros - Willemse, Le Roux - Haouas, Marchand, Baille
Remplaçants: Mauvaka, Poirot, Bamba, Taofifenua, Palu, Woki, Serin, Jalibert
Réservistes: Baubigny, Antonio, Ngandebe, Heriteau, Ramos
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