"Tata" a été décisif face à Lille en Coupe de la Ligue (2-2, 4-3, t.a.b.), le 21 janvier, en détournant la tentative de Jonathan Bamba au début de la séance de tirs au but, conclue sur un ballon hors du cadre de Renato Sanches.
Puis, profitant d'une blessure de Lopes à une épaule, il a enchaîné avec la large victoire en Ligue 1 contre Toulouse, sans prendre de but (3-0).
"Ce n'est pas facile de rester sur le banc mais quand j'ai eu l'opportunité, je pense avoir prouvé ma valeur", a lancé l'ancien gardien de Nantes alors qu'il a dû attendre le 18 décembre pour disputer son premier match avec l'OL, contre Toulouse en Coupe de la Ligue (4-1).
- Finale au Stade de France -
Titulaire désigné dans cette épreuve, l'expérimenté portier (33 ans) devrait être le gardien de l'OL en finale au Stade de France, le 4 avril contre Paris Saint-Germain.
Mais en attendant, s'il est à nouveau titulaire dans la cage lyonnaise en Coupe de France jeudi à Nice, c'est avant tout pour compenser le forfait sur blessure d'Anthony Lopes, le portier N.1 du club.
Cette situation paraît difficile à vivre pour l'ex-portier de la Fiorentina (2014-2017), arrivé libre de Nantes en juin, alors que les négociations pour la prolongation de contrat de Lopes traînaient en longueur.
Et le discours tenu auprès de l'international roumain (68 sélections) pour le convaincre de signer à Lyon ne semble pas avoir été clair, provoquant un certain malaise.
"Personne ne m'a dit que je serais numéro deux. Je ne serais pas venu si l'on m'avait dit ça", avait asséné Tatarusanu dès le mois de juillet. "Je suis venu pour jouer, et après c'est l'entraineur qui décidera."
Au point que son départ a été plusieurs fois évoqué avant même la fin de l'été, au cours de l'automne et encore en janvier. "Je ne pense pas partir cet hiver", a-t-il toutefois assuré le 6 janvier en conférence de presse.
"Il lui ont promis que Lopes partirait et qu'il serait le N.1 de l'équipe. Lopes n'est pas parti et Tatarusanu se retrouve dans une position ingrate", avait déploré cet automne Cosmin Contra, qui était le sélectionneur de la Roumanie avant de démissionner fin novembre.
"Le banc, ça me fait mal au dos"
Depuis, l'indiscutable Lopes a été prolongé pour trois ans au moins et son salaire aligné sur les plus importants de l'effectif.
De son côté, l'entraîneur brésilien Sylvinho a été remplacé début octobre par Rudi Garcia sur le banc de l'OL, sans que la situation du gardien roumain n'évolue face au portier franco-portugais, idole des groupes ultras dont il est proche.
"C'est normal de ne pas être content quand on ne joue pas", a commenté le Roumain. "C'est une situation un peu bizarre pour moi mais ce n'est pas une tragédie. Je ne suis pas le seul dans ce cas. Je fais tout pour jouer en m'entraînant correctement."
"Le plus difficile, c'est de rester sur le banc car ça me fait mal au dos", a-t-il ajouté en plaisantant.
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