Cependant comme l'expliquait sur CNEWS dimanche dernier Anne-Sophie Biclet, jeune pédiatre, présidente de l'association DHOC, on ne bâtit pas une société sur des désirs individuels. Le but de l'association est de revenir à l'esprit du serment d'Hippocrate. Il y a eu la loi sur le PACS, cela n'a pas changé la face du monde. Mais derrière se profilait le mariage pour tous, ensuite la PMA pour toutes et, in fine, la gestation pour autrui (GPA). Car pourquoi les lesbiennes auraient le droit d'avoir des enfants et pas les homos… Au moment où la GPA s'enclenchera, nous ne manquerons pas de témoignages idylliques sur les médias nationaux, nous contant comment des enfants conçus de cette façon font le bonheur de tous. Marc-Olivier Fogiel a déjà enclenché le mouvement. La marchandisation du corps des femmes sera masquée par des contes de fées. Certes, on peut penser qu'il vaut mieux une famille sans image paternelle qu'avec un père violent ou une famille sans image maternelle plutôt qu'une mère alcoolique. Ce n'est pas une raison pour remettre en cause la structure naturelle de la société. Faire du business avec le ventre d'une femme ne sera jamais acceptable. Gandhi disait qu'"une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail". Aujourd'hui, on pulvérise les fondamentaux de notre société. Où cela mènera notre pays ? Sans épiloguer sur la justesse des grèves de la SNCF, de la RATP, des avocats..., il est un secteur qui est vraiment malade. C'est celui de la santé. Partout les soignants sont débordés, beaucoup d'urgentistes sont en burn out. Ils lancent un cri d'alarme face aux plans d'économie que le gouvernement continue de demander à l'hôpital public. L'appel au secours des praticiens ne concerne ni leurs retraites, ni leurs salaires, mais le manque de moyens humains et financiers pour les hôpitaux. Le gouvernement trouve normal que l'argent des Français serve à rembourser intégralement la PMA pour des femmes qui, médicalement, n'ont aucun obstacle pour procréer de façon naturelle, mais ferme les cordons de la bourse pour le financement du monde de la santé. D'un côté, il n'y a plus d'argent, de l'autre l'argent n'est pas un problème. Foin d'idéologie Monsieur Macron, il faut sauver nos hôpitaux. C'est une urgence absolue…
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