Installé à Beyrouth après avoir fui le Japon fin décembre dans des conditions dignes d'une série télé, l'ex-patron de Renault-Nissan passe à l'offensive cette semaine. Cibles : Tokyo et Paris.
Aux dirigeants du Japon, il reproche d'avoir voulu “l'écraser” à l'aide d'un système judiciaire inéquitable : ce qui ne lui a laissé d'autre issue, dit-il, que l'évasion.
Quant aux dirigeants de la France, et spécialement le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, Ghosn les accuse de complaisance envers Tokyo et… de démagogie anti-patronale. Ce qui irrite Le Maire : "Carlos Ghosn est un justiciable comme les autres. On lui reproche des faits. Il doit y répondre devant la justice”, réplique le ministre. Ghosn risque des poursuites en France.
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