Un but à la dernière seconde de Carnejy Antoine est venu éteindre les ambitions de Toulouse, fragilisant encore plus la position de l'entraîneur Antoine Kombouaré, déjà instable après cette série noire toutes compétitions confondues.
La lanterne rouge de Ligue 1, qui n'a pris que 12 points en 19 matches en championnat, a certes dominé son sujet dans le petit stade du Grand Clos de St-Pryvé-St-Mesmin, mais la qualification n'est pas volée pour le club de N2, déjà présent au stade des 16es de finale l'an dernier (éliminés par le futur vainqueur Rennes).
En effet, ceux-ci se sont procuré un penalty en début de match, frappé trop à gauche par l'attaquant Fabrice Seidou.
La performance a de quoi alarmer les supporters toulousains, surtout au vu de la colère ambiante qui accompagne chacun de leurs déplacements.
Samedi soir, les quelques dizaines de fans violets n'auront même pas vu le but de leurs adversaires du soir: après plusieurs jets de pétards et fumigènes, et des arrachages de barrières perpétrés par certains d'entre eux, les forces de l'ordre ont procédé à leur évacuation de l'enceinte sportive, gaz lacrymogène à l'appui, a constaté un photographe de l'AFP.
Ces événements, survenus en début de seconde période alors que le score était vierge, ont conduit l'arbitre de la rencontre et les officiels à interrompre la rencontre pendant une dizaine de minutes.
Ces événements pourraient valoir des ennuis au TFC si les autorités du football décident de se saisir de l'affaire. Des ennuis, c'est ce qui guette aussi Kombouaré, vainqueur de seulement deux rencontres (pour 11 défaites) depuis son arrivée mi-octobre.
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