Il y a les 40 trains Omneo premium présentés aux Normands depuis quelques années. Il y aura désormais aussi 27 trains Regio 2N pour compléter la nouvelle offre en termes de matériel ferroviaire. La Région Normandie a formalisé cette acquisition, lundi 16 décembre lors de son assemblée plénière à Caen.
Plus de places pour les vélos
Ils sont conçus, eux aussi, par Bombardier et circulent notamment sur le réseau d'Ile-de-France. Cette nouvelle acquisition va permettre de remplacer l'ensemble du matériel qui circule sur le réseau normand : "Ils viendront à la place des 16 trains que nous avons vendus à la région Grand Est et de 11 trains très anciens", souligne Hervé Morin, le président de la région Normandie.
Hervé Morin
Ces trains circuleront principalement sur les axes Paris-Évreux et Paris-Vernon-Rouen "avec un niveau de confort qui sera quasiment identique". Si l'espace dans les rames est très légèrement plus restreint, le nombre d'emplacement pour les vélos a été revu à la hausse avec 24 crochets "car ce sont des trains qui s'arrêtent dans beaucoup de petites gares", précise Hervé Morin.
Achat pour 480 millions d'euros
Cette nouvelle acquisition représente un coût de 480 millions d'euros, entièrement supporté par la Région mais compensé par la vente pour 100 millions d'euros des anciens trains à la région Grand Est. Les nouveaux trains Omneo, puis Regio 2N arriveront au fur et à mesure en Normandie "pour un renouvellement total du parc d'ici cinq ans", rappelle Hervé Morin. Le premier train est attendu dans les prochains jours dans le nouveau technicentre de la SNCF à Sotteville-lès-Rouen pour effectuer trois semaines de rodage avant sa mise en circulation. "Puis nous seront sur un rythme de trois trains par mois jusqu'en mars 2021", complète le président de la Région concernant les trains Omneo premium.
La mise en place des nouveaux horaires depuis le dimanche 15 décembre, combiné avec l'arrivée de ces nouveaux trains, permet d'augmenter l'offre ferroviaire de 10% en Normandie en 2020 puis à terme de 18% en 2023. "Avec ces changements, nous estimons une croissance d'au moins 15% du nombre de voyageurs sur les lignes normandes", ajoute Hervé Morin.
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