L'histoire est à peine croyable. Il y a déjà plus de deux ans, dans la nuit du 6 au 7 novembre 2017, huit toiles de l'église Saint-Jacques de Dieppe (Seine-Maritime) étaient dérobées.
À la fin du mois d'octobre 2019, un homme, qui a souhaité rester anonyme, en a rapporté trois : L'Annonciation de Drouet, La Vierge des naufragés de Lebaron et Saint-Vincent-de-Paul soignant un malade de Anselma. "Une personne s'est présentée au presbytère où j'habite, explique Jean-Baptiste Baranger, curé de la paroisse Saint-Jean-Paul II de Dieppe. Il dit s'être retrouvé sans trop le vouloir en possession de ces œuvres." C'est lorsque cet homme a découvert qu'elles venaient de l'église Saint-Jacques qu'il aurait immédiatement souhaité les restituer. "Il est resté assez vague sur la façon dont il s'est trouvé en possession de ses œuvres, reprend le prêtre. La rencontre était assez brève et il est reparti très rapidement."
Des restaurations à prévoir
Jean-Baptiste Baranger prévient aussitôt la mairie, propriétaire de l'église, puis la police, dont l'enquête semblait au point mort depuis deux ans. Ce rebondissement pourrait permettre de suivre de nouvelles pistes. Petite ombre au tableau, les œuvres ont été largement dégradées depuis qu'elles ont été volées. "On sent qu'elles ont souffert, qu'elles ont été malmenées. Il va falloir se mettre au travail pour qu'elles retrouvent leur éclat", explique le curé, faisant déjà appel à la solidarité de tous. La piste des cinq autres œuvres dérobées en 2017 n'a toujours pas été retrouvée.
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