En ce moment : Cruel Summer - Taylor SWIFT Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Urgences: après le plan Buzyn, les grévistes décident de la suite

"Avancée positive" pour les uns, "loin des attentes" pour les autres, le plan de "refondation" des urgences hospitalières présenté lundi par Agnès Buzyn, suscitait des réactions mitigées, les grévistes se réunissant mardi après-midi pour décider des suites du mouvement.

Urgences: après le plan Buzyn, les grévistes décident de la suite
L'entrée des urgences de Nantes, le 27 août 2019 - LOIC VENANCE [AFP/Archives]

La ministre de la Santé a beau avoir promis d'ici 2022 "plus de 750 millions d'euros" puisés dans des crédits existants, le compte n'y est pas pour le collectif Inter-Urgences, à l'origine d'une grève inédite par sa durée - bientôt 6 mois - et son ampleur - 250 services d'urgence à ce jour.

Principales mesures: un nouveau "service d'accès aux soins" pour réguler les appels aux secours, des "admissions directes" sans passage aux urgences pour les personnes âgées et une meilleure "gestion des lits" disponibles dans les hôpitaux.

Mais "rien sur les effectifs", déplore le président du collectif, Hugo Huon. Cet infirmier à l'hôpital parisien Lariboisière critique aussi un "déni des professions paramédicales" que Mme Buzyn "se refuse complètement à revaloriser".

Réunis en "assemblée générale nationale" à Saint-Denis en banlieue parisienne depuis 12H00, les membres du collectif doivent décider d'une probable poursuite du mouvement et d'un "calendrier d'action".

Un évènement précédé d'une mise en scène spectaculaire pour dénoncer "l'asphyxie" de l'hôpital public: six soignants se sont allongés dans des sacs mortuaires pendant que d'autres allumaient des fumigènes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Egalement présent, l'emblématique président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, a indiqué que son organisation déciderait jeudi "si (elle) rejoint le mouvement".

"Très déçu" par les annonces de la ministre, il a évoqué "un rendez-vous raté" sans "rien sur les revalorisations salariales" et a prédit que "la contestation va être sévère".

La CGT, qui appelle à une mobilisation mercredi dans tout le secteur sanitaire et social, a elle aussi jugé "décevantes" les annonces de Mme Buzyn.

"On est loin des attentes du personnel", estime son secrétaire général, Philippe Martinez, ajoutant que la réponse n'est "pas à la hauteur des exigences et des besoins de la population".

"Dans le bon sens"

Son homologue de la CFDT, Laurent Berger, a toutefois "une approche nuancée" et considère qu'"on ne peut pas dire qu'il ne s'est rien passé", même s'il "manque beaucoup de choses", en particulier "sur la reconnaissance professionnelle" et "la question des lits supplémentaires".

Du côté des dirigeants hospitaliers, la fédération du secteur public (FHF) a elle aussi apporté un soutien modéré au plan de la ministre. C'est "une première avancée mais il va lui falloir du courage politique pour une mise en oeuvre efficace", a déclaré son président Frédéric Valletoux.

Plus convaincu, le patron de la FHP (cliniques privées), Lamine Gharbi, salue "un important effort financier" et y voit "le signe que l'exécutif a pris la mesure des enjeux".

"On ne s'attendait pas à un choix budgétaire aussi important", a reconnu François Braun, président de l'association Samu-Urgences de France, se disant "satisfait et confiant" de "mesures qui vont dans le bon sens pour sortir de cette crise".

Elles "sont la preuve d"une volonté de faire une réforme en profondeur", a renchéri Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d'urgence (SFMU).

L'Ordre national des infirmiers, pour sa part, "se réjouit" des "compétences élargies" qui seront déléguées aux soignants - comme prescrire une radio ou réaliser une suture sans attendre un médecin.

Même enthousiasme chez les kinés, dont le principal syndicat (FFMKR) "se félicite" de la possibilité d'un "accès direct" pour la "petite traumatologie" - entorse de cheville et lombalgie aigüe.

Pour les médecins libéraux, en revanche, le plan fait la part trop belle à l'hôpital. "L'insuffisance de moyens pour la ville ne permettra pas d'obtenir l'effet rapide escompté", affirme le SML, tandis que la CSMF réclame "sans délai des négociations pour une meilleure valorisation des soins non programmés".

Galerie photos
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Sud Portugal...
Sud Portugal... Granville (50400) 0€ Découvrir
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping...
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping... Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) 0€ Découvrir
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d'
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d' Gouville-sur-Mer (50560) 0€ Découvrir
Caen, à louer studette meublée, 13 m2
Caen, à louer studette meublée, 13 m2 Caen (14000) 360€ Découvrir
Automobile
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
Pots de buis
Pots de buis Caen (14000) 0€ Découvrir
Vide maison
Vide maison Cauvicourt (14190) 0€ Découvrir
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Votre horoscope du jeudi 18 avril
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Urgences: après le plan Buzyn, les grévistes décident de la suite