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L'IGPN saisie après une opération de police controversée lors de la Fête de la musique à Nantes

Trois jours après la Fête de la musique, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie après une opération de police controversée à Nantes, où 14 personnes sont tombées dans la Loire au cours de la nuit tandis qu'un homme est toujours porté disparu.

L'IGPN saisie après une opération de police controversée lors de la Fête de la musique à Nantes
Le logo de l'IGPN le 13 juin 2019 - STEPHANE DE SAKUTIN [AFP/Archives]

"A la demande du ministre de l'Intérieur, l'IGPN a été saisie sur les opérations de maintien de l'ordre à Nantes à l'occasion de la Fête de la musique", a déclaré le ministère de l'Intérieur à l'AFP.

Traditionnellement, lors de chaque Fête de la musique, plusieurs scènes sont installés au bord de Loire sur le site du "Hangar à Bananes", sur l'île de Nantes.

L'association "Free Form" qui intervient au niveau national auprès des jeunes organisateurs de rassemblements festifs locaux, précise que treize scènes étaient installées à cet endroit, avec l'autorisation tacite de jouer de la musique jusqu'à 04H00.

Claude d'Harcourt, le préfet de Loire-Atlantique interrogé sur l'antenne de France Bleu Loire Océan lundi matin, a expliqué que les policiers étaient intervenus une première fois à 4h00 du matin et la musique avait été coupée. "Mais la musique a été rallumée", d'où l'intervention des forces de l'ordre, a-t-il précisé.

Selon certains médias locaux, la police a essuyé des jets de projectiles et a répliqué avec des gaz lacrymogènes et chargé les participants.

Samuel Raymond, coordinateur de Free Form, explique que vers 4H30, la situation s'est envenimée entre policiers et participants à la fête sur le fait de couper ou pas la musique. Puis, "il y a eu des échanges de coups et on ne sait pas qui est à l'origine du départ de l'échauffourée". Dans un communiqué, cette association évoque aussi l'usage de LBD.

Et de pointer du doigt le site choisi, une "zone potentiellement dangereuse car située en bord de Loire". Un site dont la dangerosité est connue, ce pourquoi "il y avait un dispositif préventif qui avait été mis en place avec le SDIS et la SNSM pour éventuellement récupérer des personnes qui seraient tombées à l'eau", a précisé lundi après-midi la préfecture de Loire-Atlantique à l'AFP.

"Disproportion"

Dans des conditions qui restent à déterminer, "14 personnes ont été secourues au cours de la nuit, pas forcément en lien avec l'intervention" des forces de l'ordre, a précisé la préfecture. Interrogée sur le nombre de personnes tombées dans le fleuve à la suite de l'intervention policière, la préfecture a indiqué que ce serait "à l'enquête administrative de le déterminer".

Lundi on apprenait auprès de la police que la veille, la mère d'un jeune de 24 ans, qui participait à cette fête électro, "est venue faire une déclaration de disparition inquiétante", sans nouvelles de son fils qui participait à cette soirée.

Ainsi, en plus de l'enquête administrative confiée à l'IGPN sur les condition d'intervention de la police nationale, une enquête en recherche pour disparition inquiétante a été ouverte, diligentée par le parquet de Nantes.

Si l'association Free form considère qu'il y a eu "clairement une disproportion entre la nuisance et les conséquences de l'intervention de la police", le préfet de Loire-Atlantique a lui estimé que "les forces de l'ordre interviennent toujours de manière proportionnée".

"Mais face à des individus avinés, qui ont probablement pris de la drogue, il est difficile d'intervenir de façon rationnelle. Et les individus eux-mêmes étaient immaitrisables", a-t-il expliqué à la radio.

"Utiliser les gaz lacrymogènes quand on est sur un quai sans garde-corps de cinq mètres de haut, donnant sur une rivière dont on connait la dangerosité, et avec un public qui ne connait pas forcément bien la topologie du site est assez clairement risqué", rétorque l'association Free Form.

"D'autant plus qu'à 4 heures du matin, ce public comprend très probablement des personnes en état d'ivresse qui vont paniquer, ce que la police savait forcément", critique l'association.

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