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France ou Kanaky, la Nouvelle-Calédonie fait son choix

La France ou la Kanaky? Les Calédoniens se sont rendus massivement aux urnes dimanche pour exprimer leur choix sur l'indépendance du Caillou, petit territoire stratégique dans le Pacifique, marquant leur intérêt pour un référendum historique pour lequel les sondages prédisent la victoire du non.

France ou Kanaky, la Nouvelle-Calédonie fait son choix

Un enfant porte un drapeau indépendantiste calédonien lors d'un meeting du FLNKS à Nouméa, le 30 octobre 2018 © Theo Rouby [AFP/Archives]

Publié le 4 novembre 2018 à 08h10

Par Tendance Ouest

Avec un taux de 73,68%, la participation pour ce scrutin à 17H00 est largement supérieure à celle enregistrée pour les élections provinciales en 2014 (58,19%).

Les 284 bureaux de vote ont ouvert à 8H00 (22H00 à Paris). Près de 175.000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853 et disposant d'importantes réserves de nickel, ont jusqu'à 18H00 (08H00 à Paris) pour dire s'ils veulent ou non "que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante".

Le référendum est attentivement surveillé par Paris, à 18.000 km de là. Le président Emmanuel Macron s'exprimera à la télévision à 12H00 dimanche (23H00 heures locales) à l'issue de la proclamation du résultat.

A la mairie de Nouméa, Chanel Cinédrawa, paysagiste de 43 ans, a voté indépendantiste, car "c'est le combat de nos vieux, il faut honorer leur mémoire, c'est une fierté de porter nos couleurs", dit-il.

De nombreuses procurations faites par des Calédoniens de métropole ne sont pas arrivées à temps, a déploré Sonia Lagarde maire de Nouméa, confrontée à d'incessantes réclamations à ce sujet toute la journée.

Cette consultation, prévue par l'accord de Nouméa signé en 1998, est destinée à poursuivre le travail de réconciliation entre Kanak, peuple autochtone du territoire, et Caldoches, population d'origine européenne, entamé avec les accords de Paris de 1988. Ces derniers avaient été signés après les violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d'otages et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988, faisant au total 25 morts.

Pour rendre ce scrutin incontestable, 250 délégués dépêchés par l'Etat et des experts de l'ONU sont présents dans les bureaux.

Dans celui de l'école Candide-Koch, dans le quartier de la Vallée des colons à Nouméa, une longue file d'attente a été constaté dans la matinée. "Mon choix a été fait depuis longtemps, c'est un choix pour la France, pour les garanties qu'elle apporte. C'est l'assurance, la sécurité", explique Patrick Levenchaud, fonctionnaire de 54 ans.

Impatience

A l'école Gustave-Mouchet, dans le quartier populaire de Montravel, la population, à majorité kanak, a fait aussi la queue: "C'est un geste symbolique", explique Alain, 46 ans, qui travaille à la Société Le Nickel (SLN), plus grand employeur privé de Nouvelle-Calédonie. "C'est le premier vote qui va définir vraiment le pays. Je l'attendais avec impatience. J'espère que le oui va l'emporter".

Les trois partis loyalistes, très divisés, défendent le maintien dans la France. Ils mettent en avant la protection de la France et ses 1,3 milliard d'euros d'aides annuelles, et espèrent que ce premier référendum sera aussi le dernier alors que l'accord de Nouméa prévoit la possibilité de deux autres consultations dans les quatre ans. Mais ils entendent continuer à dialoguer avec les Kanak et l'Etat.

En cas de victoire du oui, le FLNKS (indépendantiste) a indiqué qu'il ne souhaitait pas une rupture avec la France, mais une indépendance en partenariat avec elle.

Pour le Premier ministre Edouard Philippe, qui arrive sur le Caillou dès lundi, ce référendum marque "le début de la Nouvelle-Calédonie qui veut construire un avenir".

Les sondages prédisaient une large victoire du non, dans une fourchette de 63 à 75%, laissant craindre une démobilisation de l'électorat, après une campagne très calme.

Dans les rues de Nouméa dimanche, des voitures arborant soit des drapeaux kanak soit des drapeaux tricolores, ont circulé toute la journée à grand renfort de klaxon.

Inégalités criantes

Selon Paul Fizin, docteur en histoire, en dépit de trente années de rééquilibrage économique et social en faveur du peuple premier, les inégalités restent criantes. Échec scolaire, chômage élevé, habitat précaire... "il y a encore des problèmes d'intégration et un sentiment d'injustice prégnant dans la société kanak", dit-il.

Une partie de la jeunesse kanak, marginalisée, a sombré dans la délinquance. Les deux camps craignent leur réaction si le non l'emporte. La vente d'alcool dans les commerces a été interdite ce week-end, les effectifs de gendarmerie ont été étoffés et la prison de Nouméa a renforcé sa capacité d'accueil.

Les états-majors politiques ont recommandé la discrétion à leurs militants. Mais rien ne dit que certains pro-français n'iront pas fêter ostensiblement leur victoire annoncée.

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Nouvelle-Calédonie© Selim CHTAYTI [AFP]
Elie Poigoune est une figure historique de la cause kanak. S'il votera oui à l'indépendance, il veut toutefois garder des liens avec la France. Photographié le 1er novembre 2018 lors d'un entretien avec l'AFP.
Elie Poigoune est une figure historique de la cause kanak. S'il votera oui à l'indépendance, il veut toutefois garder des liens avec la France. Photographié le 1er novembre 2018 lors d'un entretien avec l'AFP.© Theo Rouby [AFP]
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