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Les députés LREM choisissent leur candidat au perchoir, Ferrand défié

Quatre prétendants, dont un favori, Richard Ferrand, et une challengeuse, Barbara Pompili: les députés LREM choisissent lundi leur candidat au perchoir de l'Assemblée, pour succéder à François de Rugy et tenir la barre en cette rentrée compliquée.

Les députés LREM choisissent leur candidat au perchoir, Ferrand défié
Le président du groupe La République en marche (LREM), Richard Ferrand, à l'Assemblée nationale le 31 juillet 2018 - GERARD JULIEN [AFP/Archives]

Entre d'un côté la volonté de "ne pas ajouter de la crise à la crise" selon une source parlementaire, en cas de désaveu de Richard Ferrand, et de l'autre une aspiration à une féminisation accrue aux postes clés, la partie va se jouer à Tours lors du séminaire parlementaire LREM.

Ce rendez-vous de rentrée était prévu de longue date, avant la reprise des travaux à l'Assemblée en milieu de semaine.

Du fait de la majorité absolue LREM - 312 députés sur 577, sans compter les alliés MoDem - le candidat investi lundi est garanti d'être élu président mercredi par l'ensemble des députés.

Richard Ferrand, patron du groupe majoritaire et très proche d'Emmanuel Macron, tient la corde. "Il porte les valeurs de notre mouvement et nous devons, à l'aube de cette deuxième année de mandat, consolider nos fondations", justifie par exemple la députée Anne-Laurence Petel.

Mais l'affaire des Mutuelles de Bretagne, qui l'avait contraint à quitter le gouvernement dès le début du quinquennat, pèse encore comme une épée de Damoclès. "Le +nouveau monde+, c'est une tête nouvelle qui n'est pas entachée par la suspicion", a fait valoir dimanche le numéro deux de LR, Jean Leonetti.

Sur les rangs, l'ancienne secrétaire d'Etat sous Hollande et actuelle présidente de la commission du Développement durable de l'Assemblée, Barbara Pompili (ex-EELV), défend le "signal fort" que serait l'accession d'une femme au perchoir, pour la première fois - c'était déjà un enjeu en juin 2017. Elle a récolté des soutiens en nombre croissant ces derniers jours, dans le sillage du député Matthieu Orphelin, un proche de Nicolas Hulot.

L'autre candidate, l'élue de l'Isère Cendra Motin, qui a été quelques mois vice-présidente de l'institution, plaide pour sa part en faveur du "renouveau" - tacle à ses concurrents. Enfin, le député du Tarn Philippe Folliot (ex-UDI) se représente comme l'an dernier.

"Aucune pression"

La présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet a retiré jeudi sa candidature, se ralliant à Richard Ferrand, ce qui n'a fait qu'accroître l'impression que les jeux sont faits.

L'exécutif ne s'est pas prononcé officiellement en faveur de l'un ou l'une, mais nombre de députés ont en tête qu'un échec du chef de file du groupe pourrait être "perçu comme un affront à Emmanuel Macron", selon une source dans la majorité.

"Aucune pression de l'Elysée sur les candidatures ni de consigne de vote de la part du Président de la République", assure le député Didier Martin sur twitter, dénonçant des "fake news".

"Les parlementaires sont des gens libres" et "feront le bon choix", a lancé dimanche le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

Le décompte des voix sera scruté à la loupe, lors des résultats du premier tour en fin de matinée et - si aucun candidat n'atteint les 50% - du second qui prendra la forme d'un duel dans l'après-midi.

Une autre bataille a des chances d'être lancée dans la foulée, celle de la tête des députés LREM que pourrait laisser vacante M. Ferrand, pour laquelle "une inflation de candidatures" est attendue, de sources parlementaires.

"Si Richard Ferrand s'en va, qui tiendra le groupe ?", un collectif encore jeune et "animé de mouvements centrifuges", qui pourraient paraître au grand jour lors de l'examen du budget à l'automne, s'interroge-t-on dans la majorité.

Mardi lors de la seconde journée de séminaire, le Premier ministre Edouard Philippe devrait rappeler, dans un exercice de questions-réponses, la détermination de l'exécutif à poursuivre les réformes, après un redémarrage chaotique, entre démission brutale de Nicolas Hulot et hésitations sur le prélèvement à la source.

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