Rentrée politique. Wauquiez, cap à droite

Dimanche 26 août, Laurent Wauquiez opérait sa rentrée politique en escaladant, suivi de quinze cents amis, le mont Mézenc dans la Haute-Loire.

Quoique mal en point dans les sondages, le président du parti Les Républicains a bon moral : à ses yeux l'ère Macron s'effiloche, et la stratégie "à droite toute" répondra de mieux en mieux à cette nouvelle situation. Il l'a martelé dans son discours : "Je n'ai pas changé d'avis, très tôt j'ai mis en garde contre les illusions du macronisme ! Le pouvoir d'achat n'a pas progressé, l'insécurité n'a pas reculé, la bureaucratie n'a pas été réduite, l'immigration massive n'a pas été arrêtée, l'islamisme n'a pas été endigué. Cette première année est un échec !

Puis il a lancé : "Il y a trop d'impôts, trop de taxes, trop de charges, les classes moyennes ploient sous cette charge ! Je le dis à Emmanuel Macron : il est plus que temps de rendre l'argent aux Français. Il faut rendre du pouvoir d'achat aux Français..."

Macron ne fascine plus

Ce qui requinque Wauquiez et les siens, c'est que Macron ne fascine plus comme à la rentrée 2017.

Ils en déduisent qu'en se faisant les défenseurs des retraités, de la politique familiale et des classes moyennes, ils referont des Républicains la maison des Français de droite.

Ils ajoutent à ces trois sujets celui de l'immigration : là Les Républicains sont en concurrence avec le Rassemblement national ; mais Wauquiez mise sur une absence de crédibilité de Marine Le Pen, leader du parti d'extrême droite.

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