Ces obsessions gâchent leur quotidien

Si la personnalité obsessionnelle fait partie de la nature humaine, certaines dérives contraignent environ 4 000 personnes dans l’agglomération caennaise, à répéter des pensées ou des gestes reconnus comme irrationnels.

"Pensées magiques"
"Dans mon cas, tout a commencé pendant l’adolescence", témoigne François. "La maladie s’est installée progressivement sans que je puisse identifier un facteur déclencheur. J’avais peur qu’il arrive quelque chose de grave à mes proches. Je la combattais avec des pensées magiques, en me disant que je devais passer x fois une porte pour les protéger, par exemple".
Pour David, animateur au sein de l’antenne bas-normande de l’Association française des personnes souffrant de TOC, "l’offre de soin en France est encore trop limitée". L’AFTOC conseille cependant de consulter des psychiatres adeptes de la thérapie comportementale cognitive, comme au centre Esquirol du CHU.