La Fête de l'Epiphanie
Du grec épiphanéia : « apparition » ; de épiphainéin : « paraître ou briller sur ».
La Solennité de l’ Épiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie.
La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.
Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche* du 6 janvier , afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. ( *En 2018, le 7 janvier en France).
En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.
Pour laisser à l’ Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l’ Épiphanie.
Jean Audouze et Jean-Claude Carrière (Piste 1)
Jacques Arnould (Piste 2) Théologien
La science tente de répondre au comment, tandis que le croyant au pourquoi ?
La science est la science, qui n’est pas la religion, la religion est la religion, qui n’est pas la science. Après des siècles de conflit entre ces deux « sphères de la vie de l’esprit », si on peut les appeler ainsi, on avait fini par comprendre qu’il ne faut pas les confondre, ni les mélanger ni surtout subordonner l’une à l’autre. Car si on ne respecte pas leurs différences, qui sont irréductibles, on s’empêtre dans des tentatives concordistes menées à grand coup de sparadrap syncrétique, ou on fabrique une harmonie toujours artificielle entre les connaissances scientifiques et les croyances religieuses.
Pourtant, depuis quelques années, on assiste à un regain d’intérêt pour ce qu’on appelle « le dialogue entre science et religion » ? Mais un tel dialogue est-il seulement possible ? Et, si oui, sur quoi porte-t-il ? Et que vise-t-il ? Echange de point de vue entre scientifique et croyant dans l'émission.
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