Ouistreham. Calvados : elle s'en prend à la maîtresse de son gendre volage

Une femme trompée confie sa déconvenue à ses parents qui décident de tenter de mettre fin à cette liaison extra-conjugale. Malheureusement, cette initiative a amené la mère, âgée de 58 ans, a comparaître le mercredi 22 mars 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados).

Publié le 24/03/2017 à 13h05 - Par Solenn BOULANT

Ouistreham. Calvados : elle s'en prend à la maîtresse de son gendre volage — La jeune femme soupçonnait son époux de la tromper. Sa mère a alors frappé le mari volage. Elle a comparu mercredi 22 mars 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). - Illustration

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Une mère voulant régler les problèmes de couple de sa fille s'est retrouvée mercredi 22 mars 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour répondre de faits de violences avec préméditation voire de guet-apens. Des faits qui remontent au mercredi 13 juillet 2016 à Ouistreham (Calvados).

Les parents veulent sauver le couple de leur fille

Une jeune femme, maman d'un enfant de deux ans, soupçonne son époux de la tromper et s'en confie à ses parents. Ceux-ci décident de prendre les choses en main en proposant d'aller discuter avec leur gendre qu'ils parviennent à géolocaliser. L'entretien semble porter ses fruits car, pleurant et repentant, l'homme affirme qu'il va mettre fin à cette liaison.

Seulement, une semaine plus tard, il est évident qu'il n'en a rien fait.

La discussion tourne à l'altercation

Alors les parents retournent à Ouistreham où réside la maîtresse de leur gendre. Il est 22h45 ce soir du mercredi 13 juillet 2016 lorsqu'ils voient le couple illégitime sortir d'un immeuble main dans la main. Les beaux-parents apostrophent leur gendre "Tiens ta parole !" La maîtresse s'en mêle et la belle-mère la frappe. "Un coup de poing", déclarera la victime qui va jusqu'à soupçonner un guet-apens. "Une gifle" affirmera l'agresseuse qui assure n'avoir rien prémédité.

"Elle a grossi l'affaire"

Le procureur requiert 1000€ d'amende mais pour l'avocate de la défense, la victime aurait grossi l'affaire. "Il s'agit d'une histoire familiale. Cette femme ne devrait pas se trouver devant ce tribunal. Ce n'est pas à son âge que l'on fomente un guet-apens et que l'on frappe à coups de poing. Certes, sa réaction a été vive et maladroite mais il n'y avait pas volonté de faire du mal. Je sollicite la relaxe ou une sanction modérée."

Le délibéré aura lieu le mercredi 29 mars 2017.

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