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Calvados : il frappe et tente d'étrangler sa femme avant de s'en prendre aux gendarmes

Un homme de 32 ans a été condamné par le tribunal de Caen (Calvados), mardi 21 juin 2016, pour avoir frappé et étranglé sa femme, ainsi que pour outrages et violences envers les forces de l'ordre.

Calvados : il frappe et tente d'étrangler sa femme avant de s'en prendre aux gendarmes
Le tribunal de grande instance de Caen - BJ

Le 15 mai 2016 au soir, à Falaise (Calvados), Samuel Jourdain est manifestement en état d'ivresse. Une querelle avec sa compagne s'envenime au point qu'il la frappe et tente de l’étrangler. Les gendarmes appelés ont droit au même régime : menaces, outrages, violences. L'homme, déchainé, est considéré comme dangereux. En garde à vue, il refuse de se soumettre à l’éthylotest.

Il a comparu le mardi 21 juin devant le tribunal de grande instance de Caen pour violences, rébellion, outrages envers des représentants de l'autorité publique. Agé de 32 ans, son casier judiciaire comporte plusieurs mentions de conduite sans permis sous l'emprise de l'alcool et également divers faits d'outrages envers les forces de l'ordre.

"Cet homme transpire l'angoisse"

L'avocat de la défense souligne que son client n'est pas un habitué des violences conjugales. En sept ans de vie commune cela ne s'est produit que deux fois. La première fois ayant été jugée en janvier, ce qui lui a valu du sursis et de la mise à l’épreuve. "Cet homme transpire l'angoisse qu'il tente de juguler par la consommation d'alcool, poursuit l'avocat, il reconnaît avoir été violent mais en réalité il a peu de souvenirs. Il faut savoir que sa compagne est une femme de caractère qui peut se montrer méprisante et agressive."

Mélange de médicaments et d'alcool

Ce soir, là il a pris des médicaments, mais l’effet de ceux-ci n'étant pas suffisant pour le calmer, il a consommé de l'alcool dans la foulée. "Cet homme vit une situation familiale compliquée, plaide son avocat. Son ex-compagne lui refuse la garde de son fils de dix ans. Au sein de sa nouvelle famille recomposée, il est devenu un beau-père et ne trouve pas sa place. Pour prouver sa bonne volonté, une cure de désintoxication est prévue en clinique pour le mois de juillet."

L'homme écope tout de même de 6 mois de prison ferme, ayant déjà été condamné huit fois pour les mêmes faits. La peine est aménageable par le juge d’application des peines.

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