Les flammes ont rapidement détruit ce viel hangar, inoccupé depuis plusieurs années et qui pour dernière activité, comptait des ateliers de réparation de bateaux. La partie sud s'est effondrée.
A l'intérieur cinq personnes sans domicile fixe, selon les autorités, ont réussi a échappé à l'incendie. Croisées à la sortie du bâtiment, ces personnes expliquent qu'elles squattaient les lieux depuis plusieurs semaines. Migrants, ils viennent du Maroc, d'Egypte, de Syrie, de Lybie, de Tunisie ou encore d'Afghanistan. "Nous étions une trentaine à occuper les lieux", explique Mohammed qui ce matin faisait partie des premières personnes réveillées par la fumée, avant d'alerter ses camarades. Pour lui, l'origine de l'incendie est toute trouvée :
Un des squatteurs témoigne.
La police judiciaire a été dépêchée sur place. Deux enquêteurs investiguaient dès 8h30. Une enquête est encours, non seulement pour en savoir plus sur les raisons de ce sinistre, mais aussi pour s'assurer qu'il n'y a pas de victimes dans les décombres.
De son côté le commandant des opérations de secours, Raphaël Hue, revient sur les moyens déployés lors de cette intervention. Il y a 15 jours, les pompiers avaient déjà reçu une alerte concernant ce bâtiment.
Le commandant Raphaël Hue.
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Pas de victimes heureusement, mais une part de l'histoire de Caen qui part en fumée...
Les pouvoirs publics n'ignoraient pas que ces vieux bâtiments en bois étaient squattés, sous les yeux des magistrats dont le tribunal est voisin : Un bel exemple de démission de l'Etat de Droit au profit de l'Etat d'urgence.
Le squatteur bourré dans un vieux bâtiment en bois est le meilleur ami des promoteurs, aménageurs et autres déracinés...