C'est un signe qui ne trompe pas : dans les deux maternités de la ville, le CHU de Caen et la Polyclinique du Parc, pas une seule césarienne n'a été programmée ce lundi 29 février. Si la plupart du temps les parents attendent avec grande impatience la naissance de leur dernier, ce 29 février marque une parenthèse dans leur attente... Ecoutez par exemple Maxime, trentenaire caennais, qui attend d'un jour à l'autre son deuxième enfant. Mais préfèrerait une autre date anniversaire que celle-là :
Le 29 février, date maudite par les futurs parents
D'autres ont eu "moins" de chance, comme en témoigne Matthieu Piriou, sage-femme à la Polyclinique du Parc :
Le 29 février, date maudite par les futurs parents
Mais pour ce problème-là, la science n'a pas la clé : pas question de retarder l'accouchement, ni de l'avancer, sauf si la date du terme a déjà été atteinte. "Le travail spontané n'est pas maîtrisable, mais s'il s'agit d'une césarienne programmée, alors cela se discute avec l'obstétricien. De la même façon, la possibilité de déclencher l'accouchement lorsque le terme a été atteint est modulable à quelques jours près", témoigne Sylvie Lefebvre, sage-femme libérale.
Alors pour ces futurs parents, seule solution, celle de Mathilde, bientôt maman pour la deuxième fois :
Le 29 février, date maudite par les futurs parents
L'essentiel étant, tout le monde en est convaincu, que le bébé arrive en pleine forme. Et comme le dit avec philosophie Matthieu Piriou : "naître un 29 février, c'est avoir quelque chose en plus... Il ne faut pas rester bloqués sur une affaire de date, puisqu'on n'a aucune façon de l'éviter !"
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