GDE : levée du blocage de la décharge de Nonant le Pin par les opposants

Nouveau rebondissement ce lundi 26 octobre : alors que la justice avait autorisé la reprise partielle des activités sur le site de Nonant, la préfecture a pris deux arrêtés qui empêchent GDE de reprendre la production. Une victoire pour les opposants mobilisés dès 6h ce matin devant le site.

Publié le 26/10/2015 à 11h17

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Jeudi 22 octobre, le tribunal administratif de Caen avait autorisé l'entreprise GDE à reprendre son activité de tri à Nonant-le-Pin. GDE entendait donc reprendre la production dès ce lundi 26 octobre.

#GDE fait de nouveau condamner l'Etat ! Reprise de l'activité dès lundi à #Nonant
— GDE_Nonant (@GDE_Nonant) 22 Octobre 2015

Réponse immédiate des opposants : ils se sont mobilisés dès l'aube ce lundi devant le site, dans le calme. Plusieurs dizaines de manifestants, parmi lesquels des militants d'associations environnementales, des riverains, agriculteurs mais aussi des élus de l'Orne. Mot d'ordre : des barrages filtrants, afin de laisser passer les engins de chantier, de manutention et les salariés, mais ne laisser entrer aucun camion chargé de déchet.

Ns ne bloquons pas le passage. Nous empêchons uniquement le passage de déchets de rentrer dans un site inexploitable pic.twitter.com/HcyWoHzsmH
— FrontRésistance Orne (@frorne) 26 Octobre 2015

On ne lâche RIEN !! Mobilisation de la population contre le cynisme de GDE on ira jusqu'au bout !! #AntiGDE pic.twitter.com/fzITXv94dd
— Nonant Décharge (@NonantDecharge) 26 Octobre 2015

Sécurité routière

Dans la matinée, deux arrêtés pris par la préfecture de l'Orne dimanche 25 octobre, qui empêchent GDE de reprendre son activité, ont été mis en lumière.

Le premier réclame une batterie de rapports, de contrôles, de dispositifs de sécurité ou même de panneaux de signalisation à fournir ou installer dans les 15 jours pour les plus pressés, dans les 3 mois pour les moins urgents.

Le second arrêté interdit tout apport de déchets pour des raisons de sécurité publique, ou plutôt de sécurité routière. En clair, l'accès routier au site d'enfouissement n'est pas sécurisé, selon la préfecture, et il fait courir des dangers "graves et imminents" .

Les opposants à la décharge ont levé leurs barrages aux environs de 10 heures après avoir pris connaissance de ce dernier arrêté.

Retrouvez ci-dessous les arrêtés de la préfecture de l'Orne

Arrêtés du 25 octobre