En ce moment : Never Give Up - PUGGY Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Moirans (France) (AFP). Moirans toujours sous haute tension après les émeutes

...

Moirans (France) (AFP). Moirans toujours sous haute tension après les émeutes
Des véhicules calcinés le 21 octobre 2015 devant la gare de Moirans au lendemain des violences commises la veille par des gens du voyage - AFP
La situation restait tendue mercredi à Moirans, après le nouveau refus de la justice de libérer un jeune détenu pour assister aux obsèques de son frère, qui avait entraîné la veille une flambée de violences. Plus de deux cents gendarmes étaient mobilisées dans cette commune de l'Isère de 8.000 habitants, à une vingtaine de kilomètres de Grenoble. "Le calme est revenu mais on reste en alerte maximum pour suivre la situation", a souligné le préfet de l'Isère, Jean-Paul Bonnetain. "La plus extrême fermeté sera à l'oeuvre dans les jours et les heures qui viennent à l'égard de quiconque s'engagerait à enfreindre le droit dans le département de l'Isère", a assuré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, tiendra une conférence de presse à 17H30 à la brigade de gendarmerie de Moirans "pour faire un point sur l'enquête en cours et les perspectives de celles-ci", a-t-il annoncé à l'AFP. Il annoncera à cette occasion à quel service il confie l'enquête, a-t-il ajouté. Mardi, plusieurs dizaines de gens du voyage ont brûlé des palettes et des carcasses de voitures sur la RD 1085 et sur la voie ferrée, bloquant le trafic SNCF entre Lyon et Grenoble. Une casse a été pillée par les émeutiers, qui ont également saccagé la gare de Moirans à coups de barre de fer. Non loin de là, à Voreppe, une dizaine de voitures ont également été incendiées mardi. Un corbillard est arrivé mercredi après-midi au campement de gens du voyage de Moirans, laissant supposer que les obsèques de son jeune habitant allaient pouvoir se dérouler comme initialement prévu. De nombreuses personnes ont afflué vers le camp, la plupart vêtus de noir et des fleurs à la main, pour se recueillir, a constaté une journaliste de l'AFP. Le refus des autorités judiciaires de laisser sortir le frère du jeune défunt, en prison depuis trois ans pour vol à main armée, avait déclenché mardi de violentes émeutes, ainsi qu'une mutinerie à la prison d'Aiton (Savoie) où l'homme était détenu. La veille, la famille avait une première fois demandé le report de la cérémonie à jeudi, dans l'espoir que, dans l'intervalle, le juge d'application des peines autorise finalement la sortie du détenu. Mais la cour d'appel de Chambéry a confirmé mercredi matin dès 08H00 le rejet d'une première demande d'autorisation de sortie, sans escorte, de ce détenu âgé de 24 ans. Et la juge d'application des peines d'Albertville a également rejeté dans la matinée une nouvelle demande d'autorisation de sortie, sous escorte, cette fois-ci. Ce refus est essentiellement motivé par "des violences sur un co­détenu, commises le 26 juillet 2015" et par la mutinerie intervenue mardi soir à la prison d'Aiton, selon un communiqué du parquet d'Albertville. "Le fait qu'on interdise à ce gars d'aller voir la dépouille de son frère, c'est atterrant. Il a été jugé comme ayant un comportement global satisfaisant", s'est énervé Me Ronald Gallo, avocat du détenu. "C'est d'abord la juge qui a fait une erreur puis c'est la communauté des gens du voyage. Ils n'auraient pas dû réagir comme ça: il fallait laisser la justice prendre sa décision", a-t-il ajouté. - "Grabuge" - La mère du détenu Adèle Vinterstein s'est dite "révoltée". "Il va y avoir du grabuge. Je n'ai plus rien à perdre", a-t-elle lancé dans sa caravane. "On a des soutiens dans des camps partout en France. Tout le monde va se révolter", a poursuivi sa propre mère, les larmes aux yeux, à ses côtés. Le détenu a été transféré dans une autre prison, selon le parquet d'Albertville, qui n'a pas précisé laquelle. Il s'agirait de la prison de Villefranche-sur-Saône (Rhône), où deux détenus d'Aiton ont été transférés dans la nuit, selon une source syndicale. Aucune interpellation n'a eu lieu la nuit dernière à Moirans mais des consignes avaient été données pour prendre des photos, des vidéos et recueillir des témoignages afin d'identifier et de poursuivre en justice les instigateurs des émeutes.
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
MAISON BREHAL
MAISON BREHAL Bréhal (50290) 400€ Découvrir
Maison meublée bail 1 an LOUVIGNY
Maison meublée bail 1 an LOUVIGNY Louvigny (14111) 2 000€ Découvrir
loue très beau chalet...
loue très beau chalet... La Bresse (88250) 0€ Découvrir
Sud Portugal...
Sud Portugal... Granville (50400) 0€ Découvrir
Automobile
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Lit clos breton
Lit clos breton Pleumeur-Bodou (22560) 750€ Découvrir
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
Pots de buis
Pots de buis Caen (14000) 0€ Découvrir
Vide maison
Vide maison Cauvicourt (14190) 0€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Votre horoscope du lundi 29 avril
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Moirans (France) (AFP). Moirans toujours sous haute tension après les émeutes