Le Liban, petit pays de 4 millions d'habitants, abrite actuellement 1,2 millions de réfugiés, dont certains expulsés d'Israël en 1948 et qui espèrent toujours leur retour sur leurs terres. S'y ajoutent désormais ceux qui ont fuit la guerre en Syrie et le risque lié à la présence de Daesh.
Les Ornais se sont rendus à Beyrouth, au centre de formation de Chouah el Nour, au camp de Borj el Barajneh, au sud de Saïda, à Tripoli, au camp de Narth el Bared, etc.
Parmi les 12 camps de réfugiés au Liban, celui de Chatilah, aux portes de Beyrouth, qui abritait déjà 26.000 Palestiniens. Il accueille désormais en plus 8.000 Syriens, qui, outre recevoir l'aide humanitaire des Ornais, leur ont aussi demandé de témoigner de la situation sur place. La densité de population y est de 30.000 habitants par kilomètre carré.
Le CRPL consacre quelques 20.000 euros tous les ans depuis onze années à l'aide aux réfugiés dans ces camps : financement de postes d'éducateurs pour les enfants, aide au centre de formation des infirmières dans la Bakaa, au centre de formation du bâtiment, ou encore à des femmes brodeuses pour acheter du matériel.
Une goutte d'eau, mais petite pierre à l'amélioration du quotidien de ces réfugiés, à l'heure où l'ONU (UNRWA) se désengage de plus en plus de l'aide qui leur est apportée.
Sylvie Julien, présidente du CRPL :
Des Ornais dans les camps de réfugiés palestiniens et syriens, au Liban
Le CRPL compte 230 adhérents. Parmi ses projets pour 2016 : continuer d'aider à la reconstruction, mais aussi le centre de formation infirmier de Balbeck, financer des postes d'éducateurs, aider les brodeuses qui dégagent un revenu de leur travail, ou encore financer un groupe électrogène pour l'irrigation de cultures fruitières.
Pratique. Plus d'infos par mail crpl61@wanadoo.fr
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