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Paris (AFP). Ukraine: négociations à Paris, possible levée des sanctions en filigrane

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Paris (AFP). Ukraine: négociations à Paris, possible levée des sanctions en filigrane
Le président ukrainien Petro Porochenko à la conférence internationale annuelle Yalta le 11 septembre 2015 à Kiev - AFP/Archives
Les dirigeants français, russe, allemand et ukrainien sont attendus vendredi à Paris pour faire avancer la paix en Ukraine, avec à la clé une possible levée en fin d'année des sanctions qui étranglent la Russie. Ce sommet prévu de longue date se tient dans l'ombre du conflit syrien qui domine cette semaine l'agenda diplomatique. Pour l'Ukraine, "le temps presse. Il faut travailler au plus haut niveau, créer un climat, +booster+ l'ensemble pour essayer de lever les obstacles" à l'application concrète des accords de Minsk 2 d'ici à la fin décembre, explique-t-on de source diplomatique française. Ces accords, conclus entre les mêmes protagonistes le 12 février dans la capitale bélarusse à l'issue d'une nuit d'âpres négociations, visent à mettre fin à un conflit opposant les rebelles prorusses à l'armée ukrainienne, qui a fait plus de 8.000 morts dans l'Est ukrainien depuis avril 2014. Le sommet devait débuter à 14H15 (12H15 GMT), avec des discussions prévues jusqu'à 18H00. Le président russe Vladimir Poutine sera reçu au préalable en fin de matinée par son homologue français François Hollande avant une seconde rencontre bilatérale avec la chancelière allemande Angela Merkel, pour évoquer le sujet brûlant de la Syrie. Le conflit ukrainien a conduit à l'isolement de la Russie, accusée d'avoir envoyé soldats et armes pour soutenir les rebelles du Donbass et visée depuis par de lourdes sanctions occidentales. "Beaucoup a été fait depuis (Minsk). Le plus important, le plus spectaculaire mais aussi le plus fragile, c'est le cessez-le-feu", globalement respecté, souligne-t-on de source française. "L'ultime point des accords de Minsk, c'est la +normalisation+ en Ukraine, c'est-à-dire le retrait des forces stationnées dans ce pays et la sécurisation de la frontière russo-ukrainienne", dont 400 kilomètres sont aujourd'hui aux mains de séparatistes, ajoute-t-on de même source. Cette normalisation passe aussi par des élections locales, qui permettent de réintégrer le Donbass séparatiste dans l'ensemble ukrainien, et par l'octroi d'une plus grande autonomie à cette région dans le respect de la Constitution ukrainienne. - Sanctions contournées - Ce processus politique, censé aboutir d'ici à la fin de l'année, avance très difficilement, les séparatistes entendant organiser les élections locales selon leurs propres règles et le Parlement restant divisé à Kiev sur le vote des mesures d'autonomie. "Il va falloir donner des arguments au président (ukrainien) Petro Porochenko pour convaincre son Parlement d'aller de l'avant", souligne-t-on à Paris. Les Ukrainiens réclament l'annulation des élections programmées par les séparatistes le 18 octobre à Donetsk et le 1er novembre à Lougansk ainsi que la libération de tous les prisonniers, dont la pilote militaire Nadia Savtchenko, au centre d'un procès très controversé en Russie. Moscou pourrait espérer en fin d'année un allègement des sanctions qui pèsent lourdement sur son économie si les accords de paix se concrétisent. Ce sujet, qui inquiète au plus haut point les Ukrainiens, a été abordé lors d'un entretien téléphonique jeudi de MM. Hollande, Porochenko et Mme Merkel, a indiqué à l'AFP un responsable ukrainien sous couvert d'anonymat. Kiev redoute que Moscou n'utilise la crise syrienne pour détourner l'attention de l'Ukraine et, suite à des propos flous de M. Hollande, que les Occidentaux ne baissent la garde sur les sanctions. "La position de la France c'est que les sanctions doivent être levées si (l'accord de) Minsk est mis en oeuvre. C'est la même que celle de l'Allemagne et de l'Union européenne", souligne un diplomate français, en démentant tout désaccord européen sur ce point et tout télescopage entre les dossiers syrien et ukrainien. Selon la télévision publique polonaise, un vice-Premier ministre de Crimée, bien qu'indésirable dans l'Union européenne, a réussi à venir cette semaine à Varsovie pour une conférence de l'OSCE, grâce à la transcription modifiée de son nom sur son passeport russe. Dmitri Polonski, l'un des organisateurs de l'annexion de la Crimée par Moscou l'an dernier, figure sur la liste noire de l'Union européenne en tant qu'Ukrainien. Le système d'information Schengen contient cette liste de noms, transcrits en alphabet latin, mais l?orthographe russe et ukrainienne peuvent être différentes.

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