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Paris (AFP). Les agriculteurs en colère sont entrés dans Paris, peu d'embouteillages

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Paris (AFP). Les agriculteurs en colère sont entrés dans Paris, peu d'embouteillages
Convoi de tracteurs le 3 septembre 2015 à Paris - AFP
Quelque 1.400 tracteurs répartis en six convois ont commencé à entrer dans Paris jeudi matin pour exprimer la détresse du monde paysan et réclamer des aides face à la chute constante de leurs revenus, sans provoquer l'asphyxie redoutée en raison d'une circulation nettement moins importante qu'à l'ordinaire. Les premiers engins, en provenance du Grand Ouest, sont arrivés vers 10H00 place de la Nation, au son de chants celtes et décorés de drapeaux bretons. Aux commandes, de nombreux jeunes agriculteurs, venant de régions très touchées par les crises laitière et porcine, rendues particulièrement aïgues cette année par la fin des quotas laitiers et l'embargo russe sur la viande européenne. A 8H00 la FNSEA dénombrait plus de 1.700 tracteurs en route vers la capitale. Le dernier décompte de la préfecture de police en recensait un peu moins de 1.400, ainsi que 91 bus et une cinquantaine de véhicules légers. Drapeaux de la FNSEA au vent, clignotants et lumières sur les toits, certains ont accroché des slogans à l'avant des tracteurs pour interpeller les citadins: "Paysans en détresse", "La mort est dans le pré", "France n'abandonne pas tes paysans" ou encore "Nos charges nous tuent". Les engins et des autocars remplis d'agriculteurs continuaient de franchir les principaux péages d'accès à la capitale, alignés sur une file pour limiter la gêne, selon le mot d'ordre de leurs syndicats. Les automobilistes semblaient avoir anticipé les embouteillages en prenant les transports en commun. A 09H30, un cumul de 71 kilomètres de bouchons était constaté en région parisienne, contre plus de 200 habituellement, un chiffre "faible pour cette heure-ci", selon la Direction des routes Ile-de-France (Dirif). Aux abords de la place de la Nation vers 9H00 le périphérique était quasiment vide. Sur la place elle-même, où des renforts policiers étaient déployés, la circulation était anormalement faible mais de nombreux badauds assistaient à l'arrivée des tracteurs, devant un grand podium. - Détermination - L'objectif des agriculteurs n'était pas de bloquer les routes mais, vu la vitesse réduite des tracteurs (35 km/h environ), le déplacement risquait de prendre des allures d'opération escargot. La préfecture avait averti que la circulation allait être fortement ralentie sur les autoroutes en direction de la capitale jusqu'en début d'après-midi. Les tracteurs resteront stationnés place de la Nation toute la journée. Vers 10H00, une délégation s'est rassemblée devant l'Assemblée nationale, prenant à partie trois députés sur l'action du gouvernement. Une dizaine de tracteurs devaient ensuite les rejoindre. Puis les principaux dirigeants syndicaux seront reçus par le Premier ministre, Manuel Valls. Dans un entretien au Figaro, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a dit "espérer pouvoir faire des annonces vers 15H00 devant les troupes à la Nation". Il ne s'agit pas d'un "défilé folklorique ni d'une parade de tracteurs () Les agriculteurs sont déterminés", a insisté Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, premier syndicat agricole du pays. "On ne lâchera rien, je pense que les Parisiens nous soutiendront", confie Dimitri Ducher, 29 ans, éleveur de porcs à Plouigneau (Finistère), en route depuis deux jours et deux nuits, "déterminé" malgré la fatigue. "Les prix sont bas, il y a de plus en plus de normes. Les normes il en faut mais cela coûte. Les prix ne suivent pas, on n'arrive pas à faire la soudure", explique aussi Mathieu, 20 ans, qui tient une exploitation laitière dans l'Oise.
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