Bartabas signe un édito dans Les Echos en soutien aux anti-GDE à Nonant le Pin

 Le fondateur de l'Académie équestre de Versailles est déjà venu à Nonant-le-Pin. Son autographe orne même le mur en béton érigé par GDE à l'entrée de son site d'enfouissement. Ce lundi 8 décembre, sous le titre « la destruction programmée d'une terre d'élevage », Bartabas signe un éditorial dans le journal Les Échos, où il interroge : "Pourquoi notre classe politique et l'administration ont-elles décidé de sacrifier les terres d'élevage d'excellence de l'Orne sur l'autel du projet de l'industriel GDE ?"

Dans son édito, le fondateur du théâtre équestre Zingaro revient sur l'avis des experts, sur l'impact environnemental, sur son opposition à ce qu'il appelle "une méga décharge polluante".

Que fait Ségolène Royal ?

Celui qui se présente comme "écuyer, scénographe" en souligne la dangerosité et son "incompatibilité avec des activités d'élevage". Il s'interroge aussi sur "les raisons d'un tel gâchis", avant de dénoncer l'attitude des responsables politiques qui misent, écrit-il sur "le pourrissement du dossier et l'essoufflement de la population".

Enfin, comme un écho à l'annonce ce lundi d'une demande de rendez-vous au ministère de l'Environnement par le Président de région Basse-Normandie Laurent Beauvais, Bartabas interroge : "la Ministre Ségolène Royal aurait la possibilité de suspendre ce projet insensé en faisant valoir l'article 514-7 du code de l'environnement. Pourquoi ne le fait-elle pas ?"