Mardi 29 avril, les députés de l'Assemblée Nationale ont voté le programme de stabilité du gouvernement, par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions. Ce programme prévoit 50 milliards d'euros d'économies sur la période 2014-2017. Manuel Valls a parlé d'un "acte fondateur pour la suite du quinquennat de François Hollande".
Cependant, ce vote symbolique est marqué par l'abstention de 41 députés de la majorité. Parmi eux, l'élu de la Manche, Stéphane Travert, député de la 3e circonscription, celle de Valognes/Coutances. Si Stéphane Travert reconnaît que le pays doit réaliser de "nécessaires économies", il n'a pas voté ces 50 milliards d'économies qu'il qualifie de "drastiques".
Des contreparties attendues
"Le redressement portera ses fruits lorsque de réelles contreparties en faveur de l’emploi seront exigées aux entreprises bénéficiant du Crédit Impôts Compétitivité Emploi et des futurs allègements de cotisations", selon l'élu manchois.
Stéphane Travert rappelle qu'il a signé le "contrat de majorité" qui plaide en faveur de mesures de justice sociale pour contrebalancer les aides aux entreprise. Il se félicite ainsi des dernières annonces de Manuel Valls, qui ne gêlera pas la revalorisation des pensions pour les retraités touchant moins de 1200 euros par mois. "Le plan de lutte contre la pauvreté sera mis en œuvre dès cette année. Des mesures fiscales de soutien aux ménages modestes seront intégrées aux prochaines Lois de finances," poursuit-il. Des mesures qui "restent insuffisantes".
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