Ce samedi 7 août, les Rouge et Bleu retrouvent les pelouses de l'élite du football français, avec un périlleux déplacement au stade Vélodrome de Marseille. En coulisses, l'intersaison s'est déroulée en toute quiétude, les dirigeants du Stade Malherbe Caen profitant de la montée à l'étage supérieur pour convaincre les partenaires de rempiler pour une année supplémentaire.
Il a surtout fallu trouver les moyens de gonfler le budget du club qui, la saison dernière, tournait autour de 17 millions d'euros. Pour l'exercice qui s'ouvre ce samedi, la direction du club a misé sur un budget avoisinant les 27 millions d'euros, en grande partie alimenté par la répartition des droits télévisés gérés par la Ligue de football professionnelle. Le Grenoble Foot 38 qui a par exemple fini bon dernier la saison dernière en Ligue 1, a ainsi pu récupérer 13,6 millions d'euros. Même le plus pessimiste des scénarios permet aux dirigeants malherbistes de miser sur une rentrée d'argent du même ordre.
Soutien renouvelé des sponsors
Du côté des sponsors, les partenaires présents la saison dernière ont renouvelé leur engagement, même si certains ont changé leur mode de soutien. Ainsi le groupe CTI, expert en chaudronnerie, tuyauterie et montage sur site, ne sera plus présent sur le maillot, mais le sera au stade. GDE Recyclage et Campagne de France, filiale des Maîtres laitiers du Cotentin dirigés par François Fortin, le Président du Stade Malherbe, sont également de la partie. Leur nom apparaitra sur le maillot. Petit Forestier, le leader européen dans la location de matériels frigorifiques, et dont la publicité sera placée sous le numéro des joueurs, fait office de petit nouveau, alors que le Crédit Agricole, partenaire depuis 1986, n'hésitera pas à se faire remarquer. Quant à l'équipementier Nike, il a renouvelé son contrat pour les trois prochaines saisons avec le club bas-normand.
La révolution du loyer
Les pouvoirs publics ne sont pas en reste. Le Conseil général et le Conseil régional maintiennent leurs subventions à la société anonyme sportive professionnelle du Stade Malherbe, qui regroupe le Centre de formation et l'équipe professionnelle, respectivement à hauteur de 610 000 et 598 525 euros. Dans les deux cas, cette somme est répartie entre le financement du centre de formation et l'achat de places qui seront distribuées à des jeunes de la région tout au long de la saison. De son côté, la mairie de Caen apporte également la même subvention que l'année passée, soit 550 000 euros.
Pour les dirigeants du SMC, la mauvaise nouvelle est venue de la Chambre régionale des comptes qui a mis la pression sur la municipalité. Malherbe devra désormais s'acquitter d'une redevance annuelle de 750 000 euros. Une petite révolution en soit et une belle épine dans le pied au moment de se rappeler que le transfert d'un joueur comme Pablo Barzola arrivé à l'été 2008, avait coûté la même somme au club. Ou comment la mairie prive certainement le coach Franck Dumas de l'achat d'un élément supplémentaire. Ce loyer devrait permettre de financer les quatre millions d'euros que la ville de Caen a décidé d'engager pour moderniser le stade, notamment au niveau des loges, de la sonorisation et des panneaux d'affichage au bord du terrain, ce qui devrait générer des rentrées publicitaires plus importantes.
Pour ce qui est des départs de certains joueurs, ils n'ont pas permis d'engranger des recettes puisque dans la majorité des cas, il s'agissait de fins de contrat. Bien que tous les effectifs des clubs de Ligue 1 ne soient pas encore au complet, le SMC devrait compter le plus petit nombre de joueurs professionnels sous contrat, avec 23 éléments seulement. Un pari sportif que les dirigeants justifient par la nécessité d'équilibrer le budget.
Il a surtout fallu trouver les moyens de gonfler le budget du club qui, la saison dernière, tournait autour de 17 millions d'euros. Pour l'exercice qui s'ouvre ce samedi, la direction du club a misé sur un budget avoisinant les 27 millions d'euros, en grande partie alimenté par la répartition des droits télévisés gérés par la Ligue de football professionnelle. Le Grenoble Foot 38 qui a par exemple fini bon dernier la saison dernière en Ligue 1, a ainsi pu récupérer 13,6 millions d'euros. Même le plus pessimiste des scénarios permet aux dirigeants malherbistes de miser sur une rentrée d'argent du même ordre.
Soutien renouvelé des sponsors
Du côté des sponsors, les partenaires présents la saison dernière ont renouvelé leur engagement, même si certains ont changé leur mode de soutien. Ainsi le groupe CTI, expert en chaudronnerie, tuyauterie et montage sur site, ne sera plus présent sur le maillot, mais le sera au stade. GDE Recyclage et Campagne de France, filiale des Maîtres laitiers du Cotentin dirigés par François Fortin, le Président du Stade Malherbe, sont également de la partie. Leur nom apparaitra sur le maillot. Petit Forestier, le leader européen dans la location de matériels frigorifiques, et dont la publicité sera placée sous le numéro des joueurs, fait office de petit nouveau, alors que le Crédit Agricole, partenaire depuis 1986, n'hésitera pas à se faire remarquer. Quant à l'équipementier Nike, il a renouvelé son contrat pour les trois prochaines saisons avec le club bas-normand.
La révolution du loyer
Les pouvoirs publics ne sont pas en reste. Le Conseil général et le Conseil régional maintiennent leurs subventions à la société anonyme sportive professionnelle du Stade Malherbe, qui regroupe le Centre de formation et l'équipe professionnelle, respectivement à hauteur de 610 000 et 598 525 euros. Dans les deux cas, cette somme est répartie entre le financement du centre de formation et l'achat de places qui seront distribuées à des jeunes de la région tout au long de la saison. De son côté, la mairie de Caen apporte également la même subvention que l'année passée, soit 550 000 euros.
Pour les dirigeants du SMC, la mauvaise nouvelle est venue de la Chambre régionale des comptes qui a mis la pression sur la municipalité. Malherbe devra désormais s'acquitter d'une redevance annuelle de 750 000 euros. Une petite révolution en soit et une belle épine dans le pied au moment de se rappeler que le transfert d'un joueur comme Pablo Barzola arrivé à l'été 2008, avait coûté la même somme au club. Ou comment la mairie prive certainement le coach Franck Dumas de l'achat d'un élément supplémentaire. Ce loyer devrait permettre de financer les quatre millions d'euros que la ville de Caen a décidé d'engager pour moderniser le stade, notamment au niveau des loges, de la sonorisation et des panneaux d'affichage au bord du terrain, ce qui devrait générer des rentrées publicitaires plus importantes.
Pour ce qui est des départs de certains joueurs, ils n'ont pas permis d'engranger des recettes puisque dans la majorité des cas, il s'agissait de fins de contrat. Bien que tous les effectifs des clubs de Ligue 1 ne soient pas encore au complet, le SMC devrait compter le plus petit nombre de joueurs professionnels sous contrat, avec 23 éléments seulement. Un pari sportif que les dirigeants justifient par la nécessité d'équilibrer le budget.
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