"Il faut se battre encore plus, on relève les manches", affirme Paul Langeois, à la tête du festival Beauregard. D'après les organisateurs, établir une programmation devient de plus en plus dur, surtout pour faire venir des artistes internationaux. "A la base, on a créé Beauregard pour faire venir des artistes qui autrement ne viendraient jamais à Caen/Hérouville-Saint-Clair, comme Muse ou Depeche Mode", souligne Paul Langeois.
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"Des cachets démesurés"
Le festival, indépendant, doit faire avec la concurrence de grands groupes, "qui eux peuvent se permettre de perdre de l'argent, nous, on a cette obligation d'avoir un équilibre financier". Mais désormais, la bataille devient de plus en plus ardue, surtout avec des "cachets démesurés".
La concurrence à l'échelle d'un continent
D'après Claire Lesaulnier, l'autre directrice, la concurrence est surtout européenne. "Ailleurs en Europe, les règles du travail ne sont pas les mêmes, le prix des places n'est pas le même, les partenariats non plus… Aujourd'hui, des artistes disent que 'la France n'est plus notre priorité'. On voit que certains gros groupes reviennent, partout sur le continent, sauf en France, comme Radiohead. C'est une déception."
Toutefois, Beauregard conserve une image et une réputation qui parlent aux artistes ou à leurs équipes, de quoi faire venir cette année Pulp ou Pixies, "et on en annoncera d'autres", sourit Paul Langeois, qui ne manque pas de rappeler aussi que "la scène française est folle en ce moment !".
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