C'est dans le pays d'Auge, à Bonnebosq, qu'une éleveuse a signalé à la préfecture du Calvados le 16 septembre dernier la perte d'un ânon, le petit de l'âne. L'animal était "pratiquement intégralement consommé", de quoi rendre difficile l'analyse des deux agents de l'Office français de la biodiversité.
Des analyses qui ne sont pas reconnues
L'éleveuse a réalisé de son côté des prélèvements de matières fécales, transmises au laboratoire allemand Forgen. "Il s'agit toutefois d'un laboratoire spécialisé en expertise médico-légale humaine qui n'a pas candidaté à l'appel d'offres porté par l'OFB pour les analyses génétiques relatives à la faune sauvage. Ce laboratoire n'est donc pas agréé pour ce type d'analyses, ni pour la production, ni pour l'interprétation des données", explique les services de l'Etat. En bref, que les résultats confirment ou non la présence du loup, cela ne change rien.
Neuf attaques depuis 2023
Les éléments recueillis par les deux agents de l'OFB dépêchés sur place "ne permettent donc pas de conclure formellement à une attaque de loup." La préfecture rappelle que dans le département, aucun indice ne permet, pour le moment, de conclure à une présence permanente du loup. Si neuf suspicions d'attaques ont été expertisées par l'OFB dans le pays d'Auge depuis 2023, seules deux, dont la responsabilité du loup ne pouvait être écartée, ont donné lieu à une indemnisation début 2023.
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