Orne. Corps sans vie dans une maison : la piste d'un féminicide suivi d'un suicide privilégiée

C'est un ancien collègue de travail, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de ses amis, qui a appelé la police lundi 26 décembre à Valframbert, près d'Alençon.

Sur place, les secours ont découvert le corps ensanglanté d'une femme âgée de 65 ans "qui portait de nombreuses plaies sur le haut du corps", précise Laetitia Mirande, procureur de la République d'Alençon. En poursuivant leur visite, ils ont découvert dans le garage de la maison, qui était fermé, "le corps sans vie d'un homme de 66 ans qui s'était pendu à une poutre".

La piste d'un féminicide

La piste d'un féminicide suivi d'un suicide est privilégiée, alors que le couple était en instance de séparation. "La femme devait quitter le domicile, même si aucune requête en divorce n'avait été déposée. Mais le mari avait pu évoquer auprès de son entourage professionnel son mal-être lié à la séparation", explique le parquet, qui précise : "un médecin légiste a procédé aux premiers examens des corps sur place, mais ses conclusions seront complétées par plusieurs autopsies qui devant se réaliser jeudi 29 et vendredi 30 décembre".

Une enquête est ouverte pour homicide par conjoint. Elle a été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat d'Alençon. "Les investigations se poursuivent afin de comprendre les circonstances précises du passage à l'acte", conclu la procureur de la République.