L'histoire d'Alexandre Lair est intimement liée à celle du parc d'attractions Festyland. "Deux couples, amis, sont à l'initiative du projet, dont M. et Mme Lair qui sont mes parents. En 1988, ils ont eu l'opportunité d'acheter le terrain et ont cherché ce qu'ils pourraient en faire", explique l'actuel directeur général du lieu. C'est en 2009 qu'Alexandre Lair a repris les rênes de cette aventure familiale. Pourtant rien ne le prédestinait à travailler dans ce monde-là. "Je n'avais rien contre, parce que j'ai grandi dedans mais je n'avais pas vocation à faire du tourisme". Après un parcours scolaire "classique", Alexandre a intégré l'EM Normandie de Caen pour travailler dans le commerce international et les finances.
Une entreprise familiale
C'est dans le monde bancaire, que ce normand d'origine a fait ses premiers pas dans le monde du travail mais "très rapidement je me suis rendu compte que ce n'était pas fait pour moi". Il s'est alors tourné vers le conseil fiscal, avant d'intégrer un cabinet d'expertise comptable. En parallèle, le parc grandissait. Ce qui n'était au départ qu'une base de loisirs et devenu un véritable parc d'attractions à l'instar des plus grands comme Disneyland, ouvert quelques années plus tard. "Mon père directeur général de l'époque, cherchait un adjoint de direction mais avait du mal à trouver quelqu'un qui ait vraiment conscience des sacrifices de cette vie en décalée". En 2003, trois ans après avoir eu son diplôme, son père et son associé lui ont demandé de rejoindre l'aventure familiale. "Au moins je savais à quoi m'attendre", sourit l'actuel directeur. "Je trouvais la mission intéressante mais j'avais conscience de la délicatesse d'un travail saisonnier et en famille. Je n'avais pas la certitude de vouloir vivre ça durablement". Pourtant le contrat CDD de 18 mois, "qui était la seule et unique condition pour accepter", s'est transformé en 19 saisons. "Finalement, je ne suis jamais reparti." Il a repris la direction six ans plus tard, "au moment où mes parents ont pris leur retraite. Tout s'est fait naturellement, les planètes étaient alignées". Aujourd'hui, à la tête de cette grosse machine qui accueille 225 000 visiteurs sur 9 hectares, aucune journée ne se ressemble : "mon quotidien, c'est que je n'ai pas de quotidien". Alexandre Lair a abandonné l'idée de faire des plannings. "J'essaye d'être disponible le plus possible quand on est ouvert et de tout préparer lorsque le parc est fermé." Rouvert depuis désormais un mois, le parc tourne à plein régime et l'aventure familiale commencée il y a plus de 30 ans se poursuit.
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