Deux hommes ont été mis en examen, mercredi 24 novembre, et placés sous contrôle judiciaire pour des infractions relatives à la législation sur les armes après la découverte d'un arsenal et d'objets néonazis dans l'Eure.
Les deux mis en cause "reconnaissent détenir des armes de guerre et être particulièrement passionnés par les armes. Après, leurs explications sont assez peu crédibles sur la provenance des armes. D'où l'ouverture d'information pour vérifier d'où viennent ces armes", a expliqué à l'AFP la procureure de la République d'Évreux Dominique Puechmaille.
Plus d'une centaine d'armes, des munitions et "des objets avec des croix gammées" avaient été découverts le week-end dernier dans l'Eure, au cours d'une perquisition menée par les services douaniers, avait indiqué le parquet.
De source proche de l'enquête, les douaniers ont mis la main sur 130 armes, dont des fusils d'assaut AR-15 et AK-47, des pistolets-mitrailleurs, des armes de poing, des fusils à pompe à canon et crosse sciés, 200 kg de munitions diverses, des grenades, cinq cartouches de 20 mm pour mitrailleuses d'avion.
Par ailleurs, des éléments de propagande liés à l'extrême droite (écussons, affiches, documentation néonazie) ont été découverts, selon la source proche de l'enquête. "Ce sont des petits nazillons qui n'appartiennent à aucun groupe particulier ayant un projet quelconque d'attentat", a indiqué une source policière à l'AFP, précisant que la majorité des armes saisies était détenue légalement.
"Il y a une trentaine d'armes détenues dans des conditions irrégulières. Ce sont des collectionneurs. Le militaire mis en cause va faire l'objet d'une enquête disciplinaire au sein de son régiment. Il va falloir regarder d'où proviennent les munitions saisies, il y a de grandes chances qu'une partie provienne des stocks de l'armée", a ajouté cette source.
Avec AFP.
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