L'épidémie de Covid-19, avec ce qui s'apparente à une quatrième vague, continue de progresser en Normandie, sur un rythme toutefois très lent. Selon l'Agence régionale de santé (ARS), au mardi 10 août, le taux d'incidence dans la région atteint 125,5 cas pour 100 000 habitants, soit une progression de 6 % par rapport à la semaine précédente.
La Normandie reste toutefois bien en deçà du taux d'incidence national (234,67 cas pour 100 000 habitants).
Dans le détail, le Calvados reste le département normand le plus touché (187,58) mais aussi le seul qui a entamé une baisse, devant la Seine-Maritime (118,3), la Manche (109,4), l'Eure (100,55) et l'Orne (85,2).
À noter également que la circulation du virus tend à baisser avec un taux de reproduction qui est passé de 1,8 lors du dernier point à 1,22, soit en dessous du seuil de vigilance.
Indicateur crucial de l'épidémie, l'activité liée à l'épidémie dans les hôpitaux de la région : elle reste stable par rapport à la semaine dernière. 383 personnes sont hospitalisées en raison de la Covid-19 en Normandie, dont 50 dans des services de réanimation (contre 47 au 2 août). Le taux d'occupation des lits de réanimation pour Covid reste en dessous des 30 %, "niveau qui n'indique pas de tension hospitalière accrue due à la Covid", précise l'ARS.
La Normandie parmi les régions les plus vaccinées
Il faut dire aussi que la Normandie fait partie des régions avec la plus grande couverture vaccinale du pays. Au 8 août, 66,8 % des Normands ont reçu au moins une dose de vaccin et 55,9 % sont complètement vaccinés. 4,2 millions d'injections ont été réalisées depuis le début de la campagne vaccinale dans la région. La couverture est particulièrement élevée chez les personnes les plus âgées: 88,48% des 75 ans et plus ont reçu au moins une dose, de même que 91,60 % des 65-74 ans.
L'ARS continue à appeler massivement à la vaccination. Elle précise que 14 160 créneaux pour une première injection étaient encore disponibles pour cette semaine, au mardi 10 août.
Des soignants normands en renfort aux Antilles
La situation est bien plus préoccupante aux Antilles, où la couverture vaccinale est plus faible et où le taux d'incidence a explosé. L'ARS précise que 26 soignants normands font partie des 240 qui ont quitté la métropole mardi 10 août pour prêter main-forte aux services en Guadeloupe et en Martinique. Il s'agit de deux médecins anesthésistes et de 24 professionnels paramédicaux (aides-soignants ou infirmiers).
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