Le parquet général a requis, lundi 21 juin, en appel à Caen, la condamnation d'un ingénieur qui a reconnu avoir torturé des chats. La peine requise est moindre qu'en première instance, des médicaments ayant altéré son discernement. "Je demanderais à la cour de retenir l'altération" du discernement par "cette molécule connue pour avoir des effets secondaires comme des troubles de la maîtrise pulsionnelle", a déclaré le substitut général David Pamart. Six mois de prison assortis du sursis avec mise à l'épreuve ont été requis contre l'ancien numéro deux d'une usine Renault Trucks de l'agglomération de Caen. La cour rendra sa décision le 18 août. Le 27 juin 2018, le prévenu avait été condamné à 18 mois de prison, dont neuf mois ferme pour avoir luxé ou cassé les pattes de 15 chats en 2018.
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Entre 2015 et 2018, cet ingénieur avait pris des médicaments contre la maladie de Parkinson. L'altération du discernement a été reconnue le 22 février par le tribunal correctionnel de Caen qui a condamné cet homme à 500 euros d'amende pour avoir tué un chien.
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Pfff ! C honteux..... Facile de mettre ça sur le dos de médicaments ! Il a torturé ses pauvres chats, ils ont aussi le droit à la justice. La prison avec sursis c comme s'il n'était pas condamné... Encore du laxisme envers ce qui commette des brutalités sur autrui.
Tig à effectuer dans une spa pour uniquement le nettoyage des lieux !