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Macron giflé par un homme, la classe politique s'indigne

France-Monde. Emmanuel Macron a été giflé par un homme poussant le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!" lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage (Drôme) mardi, une première pendant son quinquennat, condamnée par l'ensemble de la classe politique.

Macron giflé par un homme, la classe politique s'indigne
Emmanuel Macron à Tain-l'Hermitage, le 8 juin 2021 - PHILIPPE DESMAZES [POOL/AFP]

Dans une vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l'entourage du chef de l'Etat, M. Macron est vu se dirigeant rapidement d'un groupe de personnes massées derrière des barrières pour les saluer, avant de s'approcher d'un homme portant un tee-shirt kaki, une barbe noire et une chevelure longue.

Saisissant l'avant-bras du président, l'individu semble lui porter ensuite un coup sur la joue, l'entourage de M. Macron évoquant une "tentative de gifle".

Dans cette même vidéo, juste avant la gifle, est hurlé le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!", ainsi que "A bas la macronie".

Deux personnes, dont l'auteur de la gifle, ont immédiatement été interpellées et étaient entendues "par la brigade de gendarmerie de Tain-L'Hermitage", a indiqué la préfecture de la Drôme.

Selon cette source, l'incident s'est produit "vers 13h15" après que M. Macron a visité le lycée hôtelier de Tain-l'Hermitage, où il a échangé avec des acteurs de la restauration sur le grave manque de main d'oeuvre dans le secteur, à la veille de la réouverture des restaurants en salle.

Dès le début des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a pris la parole pour dénoncer cette agression. "La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale, et encore moins l'agression physique. J'en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie", a déclaré Jean Castex.

Le chef de l'Etat a poursuivi sa visite, serrant les mains des personnes présentes pendant une dizaine de minutes, a indiqué l'Elysée.

S'il est parfois pris à partie verbalement durant ses sorties, voire hué et insulté avec virulence comme en 2018 par des Gilets jaunes au Puy-en-Velay, M. Macron n'avait jamais été agressé physiquement depuis son arrivée à l'Elysée.

"Solidarité"

Quelques minutes auparavant, le président avait appelé "tout le monde au respect et au calme" pour ne pas fragiliser la démocratie. Cette exhortation intervenait après la polémique déclenchée dimanche par des propos de Jean-Luc Mélenchon, prédisant "un grave incident ou un meurtre" dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, mais aussi après la vidéo de menace de mort visant LFI.

"Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l'acte ? Je suis solidaire du Président", a réagi sur Twitter M. Mélenchon.

"J'exprime toute ma solidarité avec le président de la République", a poursuivi le député Insoumis Eric Coquerel, rappelant avoir "été agressé en 2018 par des gens qui disaient +Montjoie Saint-Denis+, de l'Action française".

A l'image des Insoumis, l'ensemble de la classe politique a immédiatement condamné le geste.

"Je considère ce genre de comportement comme inadmissible", et "profondément condamnable dans une démocratie", a ainsi déclaré la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen.

"Il est inadmissible de s'attaquer physiquement au président de la République, à des responsables politiques, mais plus encore au président qui est le Président", a insisté Mme Le Pen, en déplacement à Laxou (Meurthe-et-Moselle).

"Gifler le Président, c'est gifler la République. Intolérable, inacceptable", a de son côté estimé le patron des députés LR Damien Abad, quand Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France a rappelé que "le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique".

"C'est très tendu partout", a déploré le député LREM de l'Hérault Patrick Vignal, en se projetant sur les prochaines échéances électorales. "Je pense que cette campagne pue. Et c'est à cause aussi du personnel politique. Personne n'en sortira gagnant", a-t-il regretté.

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