C'était attendu. La ministre déléguée en charge du Logement, Emmanuelle Wargon, l'a confirmé en début de semaine. La trêve hivernale, qui devait prendre fin au 1er avril sera finalement bien reportée cette année au 1er juin. Une mesure pour répondre à la crise sanitaire, la ministre ayant précisé que "la force publique ne pourrait pas gérer un si grand nombre d'expulsions et [que] cela poserait un gros problème social", dans une interview au Parisien. Son annonce fait suite à la publication d'un rapport alarmant de la Fondation Abbé Pierre sur l'état du mal-logement en France en 2021.
Pour les associations spécialisées dans cette thématique, c'est un minimum. "C'est le moindre mal, explique Jean-Paul Ribet, de l'association Droit au logement de Rouen. Il y a une paupérisation énorme de la société et des locataires, une baisse répétée des APL et trop peu de constructions de logements à caractère social."
Son association demande l'arrêt absolu des expulsions quand il n'y a pas de relogement préalable.
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