Une revanche acquise sans trembler, un billet validé pour le tableau final, et un parcours parfait sur le plan comptable avec 6 victoires en autant de rencontres: les Bleus, mis sur orbite par ses deux arrières N'Guessan (5 buts en première période) et Dika Mem (4) en feu à 9 m, ont eu tout bon dans la salle des sports Hassan-Moustafa.
Ils affronteront mercredi le perdant du match entre l'Espagne, championne d'Europe, et la Hongrie lundi.
En terminant premier de son groupe, outre la confiance d'une équipe invaincue, la troupe de Guillaume Gille a aussi gagné le droit de ne pas croiser la route du Danemark, champion en titre, avant la finale.
Elle donne aussi l'impression de monter en puissance après avoir peiné pour dominer la Suisse (25-24), l'Algérie (29-26) et l'Islande (28-26) auparavant. Le Portugal, son bourreau à l'Euro soldé par l'éviction de Didier Dinart, remplacé par Gille, n'a presque pas eu son mot à dire dans un match dominé de bout en bout par des Bleus conquérants.
Ces derniers ont retrouvé un arrière gauche en pleine forme en la personne de N'Guessan, blessé aux adducteurs lors du premier match face à la Norvège et qui a signé un retour fracassant. Ses 2 buts d'entrée, associés à ceux de son vis-à-vis gaucher Dika Mem, ont lancé les Bleus (5-3) qui n'ont plus jamais été rattrapés.
Les deux seuls points d'interrogation de la soirée concernent Mahé, irrésistible depuis le début du Mondial mais vite remplacé par Remili après un pénalty raté et 2 balles perdues, et le gardien Vincent Gérard, dont l'impact a été limité en début de match (9 arrêts au total).
Le retour de N'Guessan aurait pu fragiliser son binôme et concurrent Romain Lagarde, pas forcément dans son assiette sur les matches précédents. Mais l'ex-Nantais a parfaitement pris le relais en signant un 3/4 en première période.
Descat se fait plaisir
Les Bleus ont bien connu un petit trou d'air, paradoxalement, lors d'une supériorité numérique (12-10) et le demi-centre Miguel Martins (6 buts) a permis aux Lusitaniens de se rapprocher (13-12). Mais avec l'adresse retrouvée du capitaine Michaël Guigou (3 buts en première période), les Bleus avaient la situation bien en main à la pause (16-12).
N'ayant plus rien à perdre, le Portugal s'est mis à attaquer à 7 sans gardien, un outil qui a fait sa réputation ces dernières années, mais même avec Luka Karabatic exclu, Fabio Magalhaes puis Rui Silva ont buté sur le poteau. Et Nedim Remili, installé en meneur à la place de Kentin Mahé, a écarté la menace (18-14).
Dans un trou de souris, le pivot Ludovic Fabregas est venu rappeler qu'il n'y avait pas que les arrières pour assurer la marque (21-16).
L'affaire était entendue, et les Portugais ont alors baissé les bras, laissant l'ailier Hugo Descat se régaler sur les montées rapides. Le Montpelliérain a fait gonfler le score (27-17) en même temps qu'il a soigné ses statistiques (8 buts).
Ce scenario sans suspense a permis aux Norvégiens, vainqueurs de l'Islande et 2es qualifiés après les Bleus, de passer une soirée tranquille: une courte victoire des Portugais en aurait fait les victimes d'une égalité à trois.
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