Rouen. Confondu par un prélèvement ADN, le cambrioleur nie les faits
Accusé de vol dans une habitation, le prévenu était cité à comparaître devant le tribunal judiciaire de Rouen, à l'audience du mercredi 14 octobre.

C'est une trace d'ADN qui a permis aux policiers d'identifier le voleur, cité à comparaître mercredi 14 octobre devant le tribunal judiciaire de Rouen.
Le 28 décembre 2018, la police reçoit une plainte du fils de la victime, qui s'est absentée de son appartement de Rouen pour passer Noël en famille. Le logement a été visité, dévasté et cambriolé lors de son absence. Entre autres objets, des bijoux de valeur ont disparu.
"Un déni inutile"
Un prélèvement ADN relevé par les policiers sur un objet accuse le prévenu, connu des services de police pour des faits de violence inscrits dans son casier judiciaire. Interpellé, celui-ci nie les faits sans pouvoir expliquer l'empreinte relevée. Le ministère public constate "un déni inutile", tandis que la défense estime que "les preuves sont insuffisantes". Le tribunal le condamne à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans.
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