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Vaccin "cette année" et discours offensif: Trump lance sa course à la réélection

International. Le président américain Donald Trump a formellement accepté jeudi la nomination du parti républicain pour un second mandat et a inauguré sa campagne par la promesse choc d'un vaccin "cette année" contre le Covid-19.

Vaccin "cette année" et discours offensif: Trump lance sa course à la réélection
Le président américain Donald Trump s'exprime depuis les jardins de la Maison Blanche lors de la clôture de la convention républicaine le 27 août 2020 - Brendan Smialowski [AFP]

Dans un long discours de 70 minutes, se résumant parfois à une énumération un peu monotone des décisions prises sur les quatre années écoulées, il a longuement vanté son action - très critiquée - face au Covid-19 et prédit la fin prochaine de la pandémie.

"Nous vaincrons le virus, mettrons fin à la pandémie et émergerons plus forts que jamais", a ainsi assuré le 45e président américain, objet de critiques jusque dans son propre camp pour ses atermoiements face à la pandémie, dont il a un temps promis qu'elle disparaîtrait par "miracle".

"Nous produirons un vaccin avant la fin de l'année, et peut-être même plus tôt!", a lancé M. Trump dans une allusion à une possible annonce de taille avant le scrutin présidentiel du 3 novembre, où il briguera un second mandat de quatre ans.

"Des centaines de millions de doses seront rapidement disponibles", s'est avancé le magnat de l'immobilier.

"Nous mobilisons le génie scientifique de l'Amérique pour concevoir un vaccin en un temps record", a-t-il affirmé. "Nous allons disposer cette année d'un vaccin sûr et efficace et ensemble nous allons terrasser le virus", a ajouté le président-candidat.

Tout a d'ailleurs été fait lors de cette grand-messe républicaine pour renforcer l'idée, à rebours du consensus scientifique, que la pandémie appartient déjà largement au passé: la distanciation physique et le port du masque n'étaient que peu respectés.

Biden, "gaffes" et "trahison"

Pays le plus endeuillé par la pandémie de Covid-19 avec plus de 180.000 décès, les Etats-Unis ont pré-commandé des centaines de millions de doses auprès de plusieurs sociétés développant des vaccins potentiels, lesquelles doses seront dispensées gratuitement aux patients américains.

Malgré ces transactions, la vaccination ne sera pas obligatoire pour les Américains, a indiqué le 19 août le docteur Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses.

Jusqu'ici, les Américains ne semblent guère apprécier la façon dont M. Trump gère cette crise sanitaire sans précédent. Selon la moyenne des sondages établie par le site FiveThirtyEight, 58,2% désapprouvent sa réponse face à la pandémie (38,7% approuvent).

Face aux critiques, le président américain s'en est pris à son principal adversaire dans la course à la réélection, le démocrate Joe Biden.

A moins de 70 jours de l'élection, Donald Trump a résumé le bilan de l'ancien vice-président de Barack Obama à une série de "trahisons" et de "gaffes", et l'a présenté comme une marionnette de la "gauche radicale".

"Joe Biden n'est pas la sauveur de l'âme de l'Amérique (...) Il a passé toute sa carrière du mauvais côté de l'histoire", a-t-il insisté au sujet du démocrate, élu pour la première fois au Sénat il y a près d'un demi-siècle.

La loi et l'ordre

Egalement critiqué pour son choix de livrer un discours partisan depuis la Maison Blanche, un bâtiment fédéral, l'ancien hommes d'affaires a balayé d'un revers de manche les questions éthiques: "C'est un lieu où je me sens bien, c'est un lieu où le pays se sent bien".

Le président américain a enfin renforcé sa posture de défenseur de "la loi et l'ordre", alors que depuis plusieurs jours, la petite ville de Kenosha (Wisconsin), où un jeune Afro-Américain, Jacob Blake, a été grièvement blessé par des policiers, est le théâtre de manifestations et de violences.

"Si le Parti démocrate veut se ranger du côté des anarchistes, des agitateurs, des émeutiers, des pilleurs et des brûleurs de drapeau, c'est leur problème, mais en tant que président, je m'y refuse", a-t-il lancé.

"Si la gauche arrive au pouvoir, ils démoliront les banlieues et confisqueront vos armes", a-t-il encore averti.

Largement devancé dans les sondages nationaux, Donald Trump est pour l'instant donné battu, d'une courte avance, dans de nombreux Etats-clés.

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