Mme Rubirola, 63 ans, candidate de l'union de la gauche et des écologistes du Printemps marseillais, a obtenu la majorité absolue, 51 voix sur 92 conseillers, le RN s'étant abstenu, grâce au soutien de dernière minute de la sénatrice ex-PS Samia Ghali. Elle a été longuement applaudie.
"Je suis soulagée de voir que la volonté du peuple de Marseille a été respectée", a déclaré Mme Rubirola, la voix empreinte d'émotion juste après son élection.
Le Printemps marseillais, union longtemps jugée improbable des forces de gauche dans la deuxième ville de France, était arrivé largement en tête au second tour avec 38% de suffrages, le camp des Républicains, emmené par Martine Vassal ne décrochant que 30%.
Mais en raison du système électoral à Paris, Lyon et Marseille, où l'élection du maire se joue par secteur, Michèle Rubirola n'était pas assurée de prendre la tête de la ville.
Elle a promis de "réduire la fracture territoriale", dans une ville divisée entre quartiers très paupérisés et riches. "Ce projet, c'est celui d'une ville plus verte, plus juste et plus démocratique", a-t-elle lancé.
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