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Contre le Covid-19, les Américains se demandent s'il faut rendre le masque obligatoire

Un vent d'inquiétude souffle aux Etats-Unis où la pandémie de Covid-19 repart à la hausse et force les responsables locaux et fédéraux à envisager de nouvelles mesures pour endiguer les contagions, après près de deux mois d'un déconfinement jugé trop permissif.

Contre le Covid-19, les Américains se demandent s'il faut rendre le masque obligatoire
Un coiffeur de Brooklyn à New York le 22 juin 2020 - Angela Weiss [AFP]

Les sept derniers jours ont battu le record du nombre de nouveaux cas détectés en une semaine aux Etats-Unis (225.000), selon un comptage de l'AFP.

La hausse est continue depuis deux semaines dans 30 des 50 Etats de la république américaine, notamment dans les plus grands et peuplés du Sud et de l'Ouest, la Californie, le Texas et la Floride. Beaucoup ont même battu leur record de nouveaux cas quotidiens depuis le début de la pandémie.

Seul le Nord-Est (New York) et dans une moindre mesure le Midwest (avec Chicago) gardent aujourd'hui le virus sous contrôle.

Les élus s'interrogent: Faut-il obliger les Américains à porter un masque en public?

La Californie l'a décidé la semaine dernière, notamment dans les commerces et les transports, suivie par la Caroline du Nord et le Nevada cette semaine, ce qui s'appliquera dès vendredi aux casinos de Las Vegas.

Mais dans les Etats à tendance conservatrice, la résistance est grande. Même en Californie, le comté d'Orange s'oppose au gouverneur sur la question. Au Texas, le gouverneur encourage ses administrés à se couvrir le visage, mais il a jusqu'à présent refusé d'en faire un ordre.

"Le problème est que ne pas le rendre obligatoire envoie un message contradictoire. Il faut le rendre obligatoire", a insisté vendredi le maire d'Austin, Steve Adler, sur CNN.

La résurgence dans le Texas est la plus emblématique car c'est l'un des Etats à avoir rouvert très tôt, à partir du 1er mai, des semaines avant le Nord-Est.

Les bars texans avaient rouvert le 22 mai; vendredi, cinq semaines plus tard, face à l'épidémie galopante, le gouverneur a ordonné leur fermeture.

"I est clair que l'augmentation du nombre de cas est largement due à certains types d'activités, notamment aux Texans qui se rassemblent dans les bars", a indiqué Greg Abbott, en demandant une énième fois aux Texans de respecter la distanciation physique.

Dépistages de groupe

"Nous avons plus de cas car nous testons plus. Si nous ne testions pas, nous n'aurions pas de cas", a redit jeudi le président Donald Trump, sur Fox News. "Ce qu'ils ne disent pas est que nous n'avons jamais eu aussi peu de décès, c'est très, très en baisse".

Mais les hospitalisations sont en hausse, en particulier au Texas, signe incontestable que l'épidémie progresse.

Les épidémiologistes ont vite fait leur calcul: les plus de 30.000 nouveaux cas quotidiens peuvent mener à une hausse exponentielle des cas. Le nombre de morts n'est certes pas encore reparti à la hausse, mais c'est sans doute parce que les malades d'aujourd'hui mettront encore plusieurs semaines à mourir.

"Les gens ne comprennent pas le sens d'exponentiel, cela signifie que si on part de 7.000 cas aujourd'hui au Texas, on pourrait en avoir 14.000 dans quatre jours. On est très en retard", dit Barry Bloom, professeur de santé publique à Harvard (le Texas a rapporté 6.000 cas jeudi, un record).

"Il y a quelque chose qui ne marche pas" dans l'approche actuelle, a du reste concédé le docteur Anthony Fauci, le directeur de l'Institut des maladies infectieuses, et membre de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le coronavirus.

Lui et d'autres hauts responsables de santé publique ne cachent pas leur inquiétude et reconnaissent qu'une majorité du pays n'a jamais mis en place la capacité de tests et de traçage qui aurait été nécessaire pour garder un pas d'avance sur le virus.

Le docteur Fauci dit que l'administration envisage aujourd'hui de recourir à des dépistages de groupe (pool testing), afin de tester encore plus de monde qu'actuellement.

La cellule de crise de la Maison Blanche reprendra vendredi la conférence de presse sur le coronavirus qu'elle tenait auparavant tous les jours, avec le vice-président Mike Pence prévu au lieu de Donald Trump.

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