Mardi 16 juin, à l'occasion d'une journée nationale de mobilisation des soignants, en plein Ségur de la santé, 300 manifestants se sont retrouvés dans la cour du Centre hospitalier d'Alençon. L'occasion pour les représentants syndicaux d'évoquer la fameuse prime Covid promise aux soignants : "40 % seulement du personnel peut avoir 1 500 €, alors que tout le monde est passé en rythme de travail de 12 heures", déplore Liliane Anfray, avant de préciser : "sur le Chicam (Centre hospitalier intercommunal Alençon-Mamers), il manque 50 postes". Et d'évoquer le point d'indice et la nécessaire titularisation de 200 contractuels, et de souligner "qu'avec la réorganisation post-Covid de l'hôpital, 38 lits ont été supprimés".
Pour Pascal Lamarche, "ce n'est pas le président de la République qui a géré la crise, ce sont les établissements hospitaliers et c'est le personnel." Avant de conclure : "il ne faut rien lâcher, il y aura d'autres dates (de mobilisation, NDLR)". Le cortège a ensuite traversé toute la ville, jusqu'à la préfecture de l'Orne, où il est arrivé sous une pluie battante.
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