Malgré tout, l'"Olympico" reste un match au sommet et la Coupe un objectif majeur chez les deux rivaux.
Pour l'OL, les coupes sont une nécessité: elles peuvent lui permettre d'être européen, ce que ne garantit pas sa 9e place en Ligue 1.
Marseille, de son côté, n'a rien gagné depuis la Coupe de la Ligue 2012 et son entraîneur André Villas-Boas a assez répété qu'il rêvait de soulever un trophée pour marquer l'histoire du club.
Lyon sur quatre fronts
L'OL est encore en course dans toutes les compétitions, avec un huitième de finale de Ligue des champions contre la redoutable Juventus Turin (26 février-17 mars) et la finale de la Coupe de la Ligue contre le Paris SG (4 avril).
Lyon joue sur tous les tableaux, mais il lui manque quelques-uns de ses meilleurs pinceaux, à commencer par son leader technique, Memphis Depay. Jeff Reine-Adélaïde soigne la même longue blessure: une rupture ligamentaire à un genou.
En défense, les latéraux Léo Dubois et Youssouf Koné sont toujours en convalescence, et le central Marcelo est suspendu.
Le Brésilien sera remplacé par Joachim Andersen, recrue la plus chère de l'histoire du club (30 M EUR), qui ne parvient pas à justifier cet investissement avec des performances des plus décevantes.
Sur les côtés, Rafael, Kenny Tete ou Marçal, auteur d'un spectaculaire but contre son camp à Paris (4-2 pour le PSG), sont à un niveau insuffisant pour un OL européen.
Pour ce quart de finale, Rudi Garcia devrait joueur avec Tete à droite et Maxwell Cornet à gauche, qu'il tente de reconvertir en latéral comme il l'avait fait avec Bouna Sarr à l'OM.
Pour le reste, beaucoup de joueurs ne sont pas au niveau espéré, d'Houssem Aouar, irrégulier, à Thiago Mendes et Bertrand Traoré, décevants.
L'OL s'est renforcé, le Camerounais Karl-Toko Ekambi a déjà brillé, mais le milieu brésilien Bruno Guimaraes, arrivé dans la nuit de lundi à mardi à Lyon, n'est pas encore opérationnel. Rudi Garcia en aura vite besoin, avec son calendrier chargé.
Marseille à flux tendu
L'OM, pour sa part, tourne avec 14 joueurs de champ, souligne Villas-Boas, en ajoutant le jeune central Lucas Perrin, 4e dans la hiérarchie mais qui a joué quelques matches.
Kevin Strootman, Maxime Lopez et Valère Germain complètent le plus souvent la rotation minime d'un effectif court, comme le répète le coach portugais depuis le début de la saison.
Duje Caleta-Car et Jordan Amavi suspendus à Lyon, Dario Benedetto incertain (c'est "50-50", selon "AVB" lundi), le onze marseillais à Décines-Charpieu se devine.
Hiroki Sakai, moins souvent titulaire, va retrouver une place à gauche de la défense, Bouna Sarr à droite et Boubacar Kamara, le nouvelle sentinelle, revenir à son poste de départ en charnière pour remplacer le colosse croate.
Du coup Kevin Strootman retrouve son poste de N.6. En attaque, Germain devrait relayer Benedetto si l'Argentin est laissé au repos.
"Duje comme Jordan sont en grande forme, mais la saison est encore longue", relativise Alvaro Gonzalez, l'homme invincible, qui n'a perdu aucun match avec l'OM cette saison.
Son équipe, elle, est invaincue depuis 16 matches d'affilée. "Si on n'a pas perdu depuis longtemps, ce n'est pas seulement grâce à onze joueurs mais à tout le groupe", note l'Espagnol.
L'OM, dauphin du Paris SG en Ligue 1, a aussi en point de mire le choc à Lille, dimanche, qui pourrait lui permettre en cas de victoire de reléguer à 12 points un de ses derniers rivaux pour la qualification directe en Ligue des champions.
"Pas de priorité" entre les deux matches, martèle Villas-Boas, "je veux jouer tout à fond de toutes façons". Au risque d'être trop court ?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.