Paul Langeois, programmateur du festival
Madness, Massive Attack, Nada Surf, Sum 41… Un brin de nostalgie en 2020 ?
"On a vu les années passées que notre public a plaisir à redécouvrir ces artistes qu'il a écoutés dans les années 80 ou 90. Il faut dire que 35 % des festivaliers de Beauregard ont plus de 35 ans. C'est important pour nous d'attirer ces groupes qui ont marqué une décennie, que l'on a parfois beaucoup écoutés dans sa jeunesse sans jamais avoir eu l'occasion de les voir sur scène."
Les rappeurs sont désormais
incontournables à Beauregard…
"Les musiques urbaines, c'est la variété d'aujourd'hui, un genre de musique qui est écouté de plus en plus - pas que par les jeunes ! Les rappeurs remplissent les Zéniths, avec un public parfois très familial. On propose deux artistes par jour, soit 20 % de la programmation, avec une tête d'affiche par journée : Nekfeu, PNL, Niska et Ninho sont parmi les plus gros vendeurs de disques de 2019. Cela nous permet de satisfaire les 15-25 ans, qui vont aussi redécouvrir quelques titres de Supertramp avec Roger Hodgson, Catherine Ringer… Je tiens beaucoup à cette mixité-là. Les festivaliers doivent pouvoir s'y retrouver chaque jour, c'est comme cela que je conçois une programmation."
Y aura-t-il des nouveautés cette année sur le site ?
"Tous les ans, on essaie de voir ce que l'on peut améliorer. Le moindre mètre carré du site est utilisé ! Il y avait une zone très belle, ombragée, à l'entrée du festival, que l'on a appelé Le jardin de John. On va l'améliorer, ramener l'espace enfant à cet endroit, et proposer de nouvelles animations. C'est un nouvel espace de détente où l'on peut se poser un peu à l'écart du son, rigoler, jouer."
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