"Il y a une enquête qui a débuté et qui a révélé des éléments qui interrogent gravement", a déclaré le ministre de l'Intérieur, en marge des voeux du syndicat policier Unsa-Police.
"Je souhaite que toute la transparence soit faite", a souligné le ministre. Dans une déclaration transmise mardi à l'AFP, il avait déjà affirmé que les premiers éléments de l'enquête soulevait "des questions légitimes".
"A partir de là, s'il y a des fautes qui sont caractérisées, nous prendrons toutes les sanctions nécessaires", a affirmé M. Castaner.
"De plus, nous étudierons les conditions de cette intervention et nous en tirerons toutes les conclusions techniques qui sont nécessaires", a poursuivi M. Castaner alors que les techniques d'interpellation sont mises en cause par les proches du livreur décédé.
"S'il est établi qu'une technique, quelle qu'elle soit, et je ne suis pas dans l'affirmative, peut générer la mort d'un homme, évidemment nous étudierons la question de suspendre cette technique", a-t-il poursuivi.
Cédric Chouviat, le livreur à scooter mort dimanche après un contrôle routier à Paris, a été victime d'une asphyxie "avec fracture du larynx", à l'origine d'un malaise cardiaque lors de son arrestation, selon les premiers éléments de l'autopsie communiqués par le parquet de Paris.
"Les premiers éléments communiqués au parquet par les médecins légistes" font "état d'une +manifestation asphyxique avec une fracture du larynx+", affirme le parquet, qui note que les experts relèvent aussi "un état antérieur cardiovasculaire" chez ce père de famille de 42 ans.
D'autres investigations médico-légales sont prévues, a ajouté le procureur Rémy Heitz, qui a annoncé avoir ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire" afin de faire la lumière sur cette interpellation, survenue vendredi aux abords de la Tour Eiffel.
Mercredi, le ministre de l'Intérieur, qui a fait état d'une affaire "grave", a de nouveau adressé ses "pensées" pour les proches de la victime.
Lors d'une conférence de presse mardi matin, les avocats de la famille ont dénoncé une "bavure policière" et diffusé des vidéos recueillies après un appel à témoignages.
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