Levez le pied ! On dénombre 29 radars le long des routes de l'Orne, dont beaucoup ont été endommagés lors de la mobilisation des Gilets jaunes. Mais pour les remplacer, une nouvelle génération de radars tourelles est en cours d'installation. Ces nouveaux radars flashent dans le même (ou les mêmes) sens que leurs prédécesseurs.
Cinq nouveaux radars tourelles sont déjà en service :
- sur la RD908 à Magny-le-Désert
- sur la RD908 à Saint-Michel-des-Andaines
- sur la RD976 à Saint-Mars-d'Egrenne
- sur la RD918 à Crulai
- sur la RD930 à Saint-Sulpice-sur-Risle.
Deux autres radars tourelles seront installés dans quelques jours, sur la RD962 à Montilly-sur-Noireau et sur la RD 955 à Berd'huis. Puis encore deux autres seront installés début 2020 sur la RD938 au Pin-la-Garenne et sur la RN12 à Saint-Maurice-les-Charencey.
Désormais, les gendarmes seront équipés de caméras pour les surveiller et tenter d'identifier les petits malins qui pourraient être tentés de les dégrader. Pour rappel, la dégradation de radar est un délit qui entraîne une inscription au casier judiciaire.
Pour avoir affiché des autocollants, fait des graffitis, occulté ou bâché les vitres d'un radar, l'auteur des dégradations risque jusqu'à 15 000 euros d'amende et une peine d'intérêt général.
Pour avoir détruit ou endommagé un radar (incendie, vol, explosion) : l'auteur des dégradations risque jusqu'à 75 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement. Et si l'action a été menée par un groupe de personnes, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu'à 100 000 euros d'amende et 7 ans d'emprisonnement.
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