Ultimes rendez-vous cette semaine entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la réforme des retraites… Mais jusqu'à ces rencontres, le vent était à l'affrontement. Ainsi, pour le chef de l'État, ne s'opposaient à la réforme que “des demandes catégorielles pénalisant le reste de la société”.
La clause du
grand-père
Pour Agnès Buzyn, ces demandes étaient “très corporatistes”. Pour Gérald Darmanin, le 5 décembre allait être une manifestation “contre le fait qu'on veuille quelque chose d'égalitaire”. Lors d'un dîner à l'Élysée, le 10 novembre, les ministres concernés, le patron de ‘La République en marche' Stanislas Guérini et le chef des députés LREM Gilles Legendre, avaient insisté pour que l'on écarte un recours éventuel à la “clause du grand-père”. Cette formule permettrait que le nouveau régime universel par points ne s'applique qu'aux nouveaux entrants sur le marché du travail. Ce serait retarder la réforme ; mais cela aiderait à la faire accepter dans l'opinion… et à désamorcer en partie la journée du 5 décembre, hantise de l'Élysée.
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