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L'alliance avec Renault n'est "pas en danger", assure le patron de Nissan à l'AFP

L'alliance automobile Renault-Nissan, qui traverse une crise sans précédent depuis l'arrestation choc de son bâtisseur Carlos Ghosn mi-novembre au Japon, n'est "absolument pas en danger", assure le patron du constructeur japonais lors d'un entretien lundi avec l'AFP.

L'alliance avec Renault n'est "pas en danger", assure le patron de Nissan à l'AFP
Hiroto Saikawa (g) patron de Nissan pendant un entretien avec l'Agence France-Presse en marge d'un événement de la fédération patronale Keidanren à Tokyo le 7 janvier 2019. - Toshifumi KITAMURA [AFP]

Hiroto Saikawa n'a, en revanche, pas souhaité s'exprimer sur le sort de son ancien mentor, toujours détenu à Tokyo pour des malversations financières présumées et qui comparaîtra pour la première fois mardi devant un tribunal.

"Le système judiciaire japonais suit son cours, donc je n'ai rien à dire. Je veux simplement me concentrer sur la stabilisation de la compagnie et la faire avancer pas à pas", a commenté Hiroto Saikawa, au cours de sa première entrevue avec un média étranger depuis que l'affaire a éclaté.

Le dirigeant de 65 ans, qui faisait partie avant cette affaire de la garde rapprochée du Franco-Libano-Brésilien, avait surpris par la violence de ses propos au soir de l'interpellation du "suspect" Ghosn le 19 novembre à Tokyo, limogé dans la foulée de la présidence du conseil d'administration de Nissan.

M. Saikawa assure être "en contact quasi quotidien" avec Renault, malgré les tensions et frustrations qui ont éclaté au grand jour chez Nissan, qui serait las d'être sous la coupe d'un constructeur français plus petit que lui.

La discorde a paru grandir ces dernières semaines entre les deux directions. La marque au losange, invoquant la présomption d'innocence, a ainsi pour l'instant choisi de maintenir M. Ghosn à son poste de PDG, tout en confiant la direction intérimaire au numéro deux du groupe, Thierry Bolloré.

Les dirigeants de Renault ne cessent en outre de réclamer l'organisation d'une assemblée générale des actionnaires de Nissan, en vain.

Revoir le système

Loin de ces bisbilles, "la valeur de l'alliance en elle-même vient du travail au jour le jour, basé sur le respect de l'autonomie de chacun des groupes", souligne Hiroto Saikawa qui s'exprimait en marge d'un événement de la fédération patronale Keidanren. "Et ce travail, cette énergie, cette direction ne sont en rien affectés (...), même dans la situation actuelle".

"Dans ce sens, que ce soit chez Renault, Nissan ou Mitsubishi Motors", qui, en rejoignant le duo en 2016, lui a permis de se hisser au premier rang des constructeurs mondiaux, "rien n'a changé et je ne pense pas que (l'alliance) soit en danger", dit-il. "Personne ne veut arrêter ou ralentir les choses, nous devons au contraire les accélérer".

Après une fin d'année placée sous le signe de la défiance entre les partenaires français et japonais, chacun regrettant les difficultés de communication avec l'autre, le responsable de Nissan semble vouloir débuter 2019 sur un ton plus apaisé.

Au menu des discussions cette année, le rééquilibrage de l'alliance, dont les participations croisées datent de la création de l'union en 1999 quand le constructeur nippon était au bord de la faillite.

Aujourd'hui dominant, Nissan détient seulement 15% de Renault sans droits de vote ainsi que 34% de Mitsubishi Motors, tandis que le groupe français possède 43% de son partenaire et aucune part de MMC.

"Dans l'immédiat, nous n'avons rien à changer, mais peut-être à l'avenir, pour les futurs dirigeants, il faut s'interroger sur la pérennité du système actuel. Nous devrions peut-être le revoir", a estimé M. Saikawa. "C'est le genre de questions sur lesquelles nous, les dirigeants actuels, devons plancher", ensemble.

En attendant, Nissan, qui a été mis en examen dans l'affaire Ghosn, pour avoir remis les documents financiers incriminés aux autorités boursières, s'est engagé à revoir sa gouvernance.

"J'attends des recommandations significatives du comité" récemment mis en place à cette fin, "et je suis prêt à accepter des changements radicaux", a promis son patron.

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