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"Gilets jaunes": consultations politiques et premières comparutions judiciaires

Empêtré dans la crise des "gilets jaunes", l'exécutif lance lundi une grande consultation politique après les graves éruptions de violence du week-end, qui donnent lieu à de premières comparutions judiciaires parmi les nombreux interpellés, notamment à Paris.

"Gilets jaunes": consultations politiques et premières comparutions judiciaires

Agenda politique bouleversé à Matignon. Alors qu'il devait assister à la COP24 à Cracovie (Pologne), le Premier ministre Edouard Philippe reçoit lundi, à la demande d'Emmanuel Macron, les patrons des principaux partis politiques français. Première étape d'une semaine chargée qui le verra également ouvrir les portes de Matignon aux "gilets jaunes" ayant appelé au "dialogue" dans le JDD.

Rentré dimanche d'Argentine, Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé après être venu constater les dégâts impressionnants à l'Arc de Triomphe et sur l'avenue Kléber.

Son agenda public, diffusé dimanche soir par l'Elysée, ne mentionne aucun évènement pour la journée de lundi.

C'est donc Edouard Philippe qui est à la manoeuvre pour tenter de trouver une solution à cette crise, la plus grave de l'ère Macron. Seront entre autres reçus Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Olivier Faure (PS), Benoît Hamon (Génération-s), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Marine Le Pen (RN), Florian Philippot (Patriotes) ou encore Laurent Wauquiez (LR).

Le MoDem de François Bayrou, qui a pris quelque distance avec la fermeté affichée par l'exécutif, sera représenté par sa vice-présidente, Marielle de Sarnez.

La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune.

Y aura-t-il une quatrième manifestation samedi à Paris, alors que des appels en ce sens circulent déjà sur les réseaux sociaux ? "On verra dans quel état sera l'exécutif", a cinglé dimanche Gérard Larcher.

Le président du Sénat (Les Républicains), qui verra mardi le chef de l'Etat, a sévèrement critiqué la gestion du maintien de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nunez seront entendus mardi au Palais du Luxembourg.

Audiences démultipliées

La contestation désorganisée des "gilets jaunes", née de l'opposition à la hausse des taxes sur le carburant, est la plus sérieuse secousse du quinquennat d'Emmanuel Macron.

Les oppositions rivalisent de suggestions institutionnelles, de la dissolution pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon au référendum proposé par Laurent Wauquiez. Jusqu'au départ de M. Macron prôné par le député insoumis François Ruffin.

La plupart demandent un "moratoire" sur la hausse prévue au 1er janvier. L'une des figures des "gilets jaunes", Jacline Mouraud, en fait un préalable à des discussions avec le gouvernement. Parmi les autres revendications des manifestants figure notamment la réintroduction immédiate de l'impôt sur la fortune.

Sur le plan judiciaire, une riposte s'est mise en place au lendemain de violences "sans précédent" à Paris, selon le préfet de police Michel Delpuech.

Dès lundi et mardi, des dizaines de suspects seront jugés au tribunal correctionnel de Paris lors d'audiences de comparution immédiate.

Cinq audiences de comparution immédiate sont prévues lundi, contre trois habituellement, et quatre mardi. Les audiences de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure qui permet d'éviter un procès, seront aussi doublées, selon le procureur de Paris Rémy Heitz.

Après les incidents de samedi il y a eu 378 gardes à vue à Paris. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet a indiqué que sur ce total "environ deux tiers" des personnes feront l'objet d'un défèrement devant la justice.

Les prévenus devront répondre des chefs d'"actes de violence sur personne dépositaire de l'autorité publique", "dégradations sur des biens destinés à l'utilité publique", "regroupements en vue de commettre des violences", ou encore "port d'armes", des qualifications passibles de 3 à 7 ans d'emprisonnement, a indiqué le procureur.

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